LISIK Joseph : Différence entre versions

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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Membre du PCF, il demeurait à Bagnolet.
 
Membre du PCF, il demeurait à Bagnolet.
 
==L’Espagne==  
 
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En  décembre 1936,  Joseph LISIK arrive en Espagne.  Il est alors affecté  au [[Bataillon André Marty]] de la 12 <sup<ème</sup> BI.  A une date indéterminée, probablement lors de la réorganisation des brigades sur des bases linguistiques,  il est transféré à la 13<sup<ème</sup> BI où sont regroupés les volontaires « slaves ».  
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En  décembre 1936,  Joseph LISIK arrive en Espagne.  Il est alors affecté  au [[Bataillon André Marty]] de la 12 <sup>ème</sup> BI.  A une date indéterminée, probablement lors de la réorganisation des brigades sur des bases linguistiques,  il est transféré à la 13<sup>ème</sup> BI où sont regroupés les volontaires « slaves ».  
 
==Le retour==
 
==Le retour==
 
« Il revient d’Espagne, environ 1 mois avant le décès de sa compagne décédée le 08/05/1939. Puis il est mobilisé et doit confier son fils à la garde d’un couple Maxime DAUGE (blessé de la guerre 1914-1918) et Irma CARDINAL qui étaient  de la même cellule de Bagnolet.  
 
« Il revient d’Espagne, environ 1 mois avant le décès de sa compagne décédée le 08/05/1939. Puis il est mobilisé et doit confier son fils à la garde d’un couple Maxime DAUGE (blessé de la guerre 1914-1918) et Irma CARDINAL qui étaient  de la même cellule de Bagnolet.  
  
Il est intégré dans le 11<sup<ème</sup> régiment étranger. Il est fait prisonnier et se retrouve dans le camp stalag II A à Neubrandenburg. Il sera libéré par les troupes russes qui le garderont comme traducteur (il parlait le polonais, le français, l’espagnol, l’allemand, le russe et [[L’espéranto]]).  
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Il est intégré dans le 11<sup>ème</sup> régiment étranger. Il est fait prisonnier et se retrouve dans le camp stalag II A à Neubrandenburg. Il sera libéré par les troupes russes qui le garderont comme traducteur (il parlait le polonais, le français, l’espagnol, l’allemand, le russe et [[L’espéranto]]).  
  
 
Il reviendra en France et refera sa vie avec une nouvelle compagne à Vire (14) où il avait une petite entreprise de bâtiment. Il finira sa vie à Bréal (50) et décédera à l’hôpital de Rennes (35) dans les années 1960. » (1)
 
Il reviendra en France et refera sa vie avec une nouvelle compagne à Vire (14) où il avait une petite entreprise de bâtiment. Il finira sa vie à Bréal (50) et décédera à l’hôpital de Rennes (35) dans les années 1960. » (1)

Version actuelle datée du 27 septembre 2019 à 11:23

« Joseph LISIK est né le 4/02/1904 à Jelouki, banlieue de Varsovie. Son père Jean s’étant suicidé après la perte de son emploi il part dans les années 20 en France par l’intermédiaire d’un bureau de recrutement avec ses frères Stanislas et Félix ainsi que sa sœur Paula. Ils laissent leur mère Julia ULRICH (une allemande) ainsi que leur sœur aînée et leur plus jeune frère Frénec en Pologne.

Ils commencent à travailler à Epernay dans une cave de Champagne. Les frères apprennent le métier de plâtrier. Joseph rencontre sa compagne Marie TOUTAIN avec laquelle il aura un enfant prénommé Jacques né en 1928. » (1)

Membre du PCF, il demeurait à Bagnolet.

L’Espagne

En décembre 1936, Joseph LISIK arrive en Espagne. Il est alors affecté au Bataillon André Marty de la 12 ème BI. A une date indéterminée, probablement lors de la réorganisation des brigades sur des bases linguistiques, il est transféré à la 13ème BI où sont regroupés les volontaires « slaves ».

Le retour

« Il revient d’Espagne, environ 1 mois avant le décès de sa compagne décédée le 08/05/1939. Puis il est mobilisé et doit confier son fils à la garde d’un couple Maxime DAUGE (blessé de la guerre 1914-1918) et Irma CARDINAL qui étaient de la même cellule de Bagnolet.

Il est intégré dans le 11ème régiment étranger. Il est fait prisonnier et se retrouve dans le camp stalag II A à Neubrandenburg. Il sera libéré par les troupes russes qui le garderont comme traducteur (il parlait le polonais, le français, l’espagnol, l’allemand, le russe et L’espéranto).

Il reviendra en France et refera sa vie avec une nouvelle compagne à Vire (14) où il avait une petite entreprise de bâtiment. Il finira sa vie à Bréal (50) et décédera à l’hôpital de Rennes (35) dans les années 1960. » (1)

Sources

LISIK Jean-Pierre, petit-fils de Joseph Lisik, témoignage (1) ; RGASPI (Moscou, F. 545. Op.6. D. 665 et D.734) ;