RANNOU Louis : Différence entre versions
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Version du 19 janvier 2015 à 09:54
Louis Rannou est né le 19 Décembre 1912.
Il a effectué son service militaire, durant 15 mois, dans l’infanterie et obtenu le grade de caporal.
Il était célibataire, plombier de profession et sans appartenance politique.
Il demeurait 11, rue du Bassin à Deauville (Calvados).
Espagne
Louis Rannou arrive à Alicante par bateau en provenance de Marseille.
Il est affecté en octobre 1936 à la 11e BI 2e Bon 1ère Cie puis, en avril 1937 à la 14e BI 1er Bataillon (Commune de Paris), Cie de mitrailleurs.
Il occupera différentes fonctions : fourrier de compagnie, trésorier payeur de bataillon, fourrier de bataillon et chef de section.
Durant son engagement, il participera aux combats de première ligne sur le front du Centre (Madrid, Jarama, Guadalajara, Escorial, Valdemorillo), sur le front d'Aragon, Caspe et à la bataille de l'Ebre. Il sera de tous les combats de la 11e et 14e BI sauf Cuesta de la Reina.
Ses nominations successives sont : sergent en décembre 1936, adjudant en mai 1937 et lieutenant en janvier 1938.
Durant ces 21 mois de front, il est blessé deux fois : la première en décembre 1937 suite à un accident de moto, à Valdemorillo, qui lui vaudra 1 mois d'hospitalisation à l'Escorial. La seconde fois, le 22 septembre 1938 à Corbera blessé à l’épaule gauche par de la mitraille, il sera hospitalisé 15 jours à Igualada. Il bénéficiera d’une permission en France en octobre 1937.
Sur le document de démobilisation, il s’exprime sur les 13 points du gouvernement Negrín « Je suis en accord total avec leurs objectifs, c’est une bonne politique de front populaire, et les combats ont consolidé les relations entre les différentes composantes syndicales. » Sur ce document, il fait part aussi de son désir de retourner chez son frère domicilié à Nice et de prendre part aux luttes ouvrières au sein du PCF.
Louis Rannou figure sur l’inventaire général des cartothèques du 18 mai 1938 sous le n°5034 avec l’observation « AF ». Une note renvoie à l’OJ n° 273 ainsi qu’à celle du 19 avril 1938.
Sources
RGASPI (BDIC, Mfm 880/30, 545.6.1364)
El voluntario de la libertad du 21 août 1938 page 6.