CARIOU Jean : Différence entre versions

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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Jean Cariou, également orthographié Carriou, est né le 26 juillet 1906 à Le cloître-Pleyben (Finistère).
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Jean Cariou, également orthographié Carriou, est né le 26 juillet 1906 au Cloître-Pleyben (Finistère).
 
   
 
   
Il effectue son service militaire au 11<sup>e</sup> Corps d’Infanterie avec le grade de sergent.
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Il a effectué son service militaire au 11<sup>e</sup> Corps d’Infanterie avec le grade de sergent.
  
Electricien, il est membre de la CGT de la métallurgie et délégué d’usine. En 1934, il adhère au PC dont il devient trésorier de cellule et en 1935, au Comité Amsterdam-Pleyel.
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Electricien, il était membre de la CGT de la métallurgie et délégué d’usine. En 1934, il adhéra au PC dont il devint trésorier de cellule et en 1935, au Comité Amsterdam-Pleyel.
  
 
Avant son départ pour l’Espagne, il était domicilié à Paris.
 
Avant son départ pour l’Espagne, il était domicilié à Paris.
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Jean Cariou est relevé de son commandement, le 31 octobre 1937, suite aux incidents graves, retard et désordre, survenus lors de la relève du [[Bataillon Henri Barbusse]] par le [[Bataillon Henri Vuillemin]].  
 
Jean Cariou est relevé de son commandement, le 31 octobre 1937, suite aux incidents graves, retard et désordre, survenus lors de la relève du [[Bataillon Henri Barbusse]] par le [[Bataillon Henri Vuillemin]].  
 
Dans son rapport n° 101 du 10 novembre 1937, le chef du service des cadres et information indique qu’après enquête « il résulte que ce camarade n’a pas les capacités militaires de son grade et qu’il boit beaucoup » et qu’il est un « mauvais exemple pour la troupe [il] manque de fermeté dans le commandement en plus des fautes commises ultérieurement au moment des relèves sur le dernier front ».  
 
Dans son rapport n° 101 du 10 novembre 1937, le chef du service des cadres et information indique qu’après enquête « il résulte que ce camarade n’a pas les capacités militaires de son grade et qu’il boit beaucoup » et qu’il est un « mauvais exemple pour la troupe [il] manque de fermeté dans le commandement en plus des fautes commises ultérieurement au moment des relèves sur le dernier front ».  
La sanction est la rétrogradation au grade de sergent et son affectation 3<sup>e</sup> [[Bataillon André Marty]] de la 14<sup>e</sup> BI (OJ n° 225 du 10 novembre 1937 et OJ n° 226 du 12 novembre 1937). (Voir la catégorie Discipline et ses articles: [[Sanctions]], [[Mutation]])  
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La sanction est la rétrogradation au grade de sergent et son affectation au 3<sup>e</sup> [[Bataillon André Marty]] de la 14<sup>e</sup> BI (OJ n° 225 du 10 novembre 1937 et OJ n° 226 du 12 novembre 1937). (Voir la catégorie Discipline et ses articles: [[Sanctions]], [[Mutation]])  
  
 
Le 30 janvier 1938, il est muté au [[Bataillon Ralph Fox]] (OJ n° 287).
 
Le 30 janvier 1938, il est muté au [[Bataillon Ralph Fox]] (OJ n° 287).
Le 19 mars 1938, il est blessé lors de la bataille de Caspe (voir [[Offensive franquiste d’Aragon]]). Il prend part, ensuite à la bataille d’Amposta (voir [[Passage de l'Ebre]]) puis à la [[Bataille de l’Ebre]] Du 18 août au 23 août 1938, il est soigné pour maladie. De retour de l’hôpital, le 24 août 1938, il est réintégré au [[Bataillon André Marty]] (OJ n° 497).
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Le 19 mars, il est blessé lors de la bataille de Caspe (voir [[Offensive franquiste d’Aragon]]). Il prend part, ensuite à la bataille d’Amposta (voir [[Passage de l'Ebre]]) puis à la [[Bataille de l’Ebre]] Du 18 au 23 août 1938, il est soigné pour maladie. De retour de l’hôpital, le 24, il est réintégré au [[Bataillon André Marty]] (OJ n° 497).
 
   
 
   
 
Ce volontaire figure dans l’inventaire général des cartothèques du 5 mai 1938 sous le n° 745 et l’observation MBAO (voir [[BAO]] et sur l’inventaire général des commissaires et officiers appartenant à la 14<sup>e</sup> BI du 16 mai 1938 sous le n° 165 assorti de la mention [[BAO]].
 
Ce volontaire figure dans l’inventaire général des cartothèques du 5 mai 1938 sous le n° 745 et l’observation MBAO (voir [[BAO]] et sur l’inventaire général des commissaires et officiers appartenant à la 14<sup>e</sup> BI du 16 mai 1938 sous le n° 165 assorti de la mention [[BAO]].

Version actuelle datée du 27 août 2022 à 17:09

Jean Cariou, également orthographié Carriou, est né le 26 juillet 1906 au Cloître-Pleyben (Finistère).

Il a effectué son service militaire au 11e Corps d’Infanterie avec le grade de sergent.

Electricien, il était membre de la CGT de la métallurgie et délégué d’usine. En 1934, il adhéra au PC dont il devint trésorier de cellule et en 1935, au Comité Amsterdam-Pleyel.

Avant son départ pour l’Espagne, il était domicilié à Paris.

L’Espagne

Arrivé en Espagne le 20 novembre 1936, Jean Cariou est affecté à la 3e Compagnie du Bataillon Henri Vuillemin de la 13e BI, avec le grade de lieutenant.

Le 20 juin 1937, il est arrêté à Pozoblanco pour « abandon de service après avoir bu ». Le 18 septembre 1937, il est affecté à la 14e BI quand le Bataillon Henri Vuillemin passe à la 14e BI. Jean Cariou est relevé de son commandement, le 31 octobre 1937, suite aux incidents graves, retard et désordre, survenus lors de la relève du Bataillon Henri Barbusse par le Bataillon Henri Vuillemin. Dans son rapport n° 101 du 10 novembre 1937, le chef du service des cadres et information indique qu’après enquête « il résulte que ce camarade n’a pas les capacités militaires de son grade et qu’il boit beaucoup » et qu’il est un « mauvais exemple pour la troupe [il] manque de fermeté dans le commandement en plus des fautes commises ultérieurement au moment des relèves sur le dernier front ». La sanction est la rétrogradation au grade de sergent et son affectation au 3e Bataillon André Marty de la 14e BI (OJ n° 225 du 10 novembre 1937 et OJ n° 226 du 12 novembre 1937). (Voir la catégorie Discipline et ses articles: Sanctions, Mutation)

Le 30 janvier 1938, il est muté au Bataillon Ralph Fox (OJ n° 287). Le 19 mars, il est blessé lors de la bataille de Caspe (voir Offensive franquiste d’Aragon). Il prend part, ensuite à la bataille d’Amposta (voir Passage de l'Ebre) puis à la Bataille de l’Ebre Du 18 au 23 août 1938, il est soigné pour maladie. De retour de l’hôpital, le 24, il est réintégré au Bataillon André Marty (OJ n° 497).

Ce volontaire figure dans l’inventaire général des cartothèques du 5 mai 1938 sous le n° 745 et l’observation MBAO (voir BAO et sur l’inventaire général des commissaires et officiers appartenant à la 14e BI du 16 mai 1938 sous le n° 165 assorti de la mention BAO.

Sources

RGASPI (BDIC, Mfm 880/8, 545.6.1110) et (Moscou, F. 545. Op. 3. D. 367, D. 370, Op. 6. D. 1038, D. 1042, D. 1046)