BONDOUY Emile : Différence entre versions
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Il passe deux mois à [[Villanueva de la Jara]] en qualité de fourrier de bataillon. Il est ensuite réaffecté à la 14<sup>e</sup> BI, à l'Escorial, en tant que fourrier du 12<sup>e</sup> Bataillon (OJ n° 240 du 24 novembre 1937) puis du 13<sup>e</sup>. | Il passe deux mois à [[Villanueva de la Jara]] en qualité de fourrier de bataillon. Il est ensuite réaffecté à la 14<sup>e</sup> BI, à l'Escorial, en tant que fourrier du 12<sup>e</sup> Bataillon (OJ n° 240 du 24 novembre 1937) puis du 13<sup>e</sup>. | ||
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Version du 11 février 2024 à 18:40
Emile Bondouy est né le 22 juillet 1894 à Paris, dans le 6e arrondissement.
Il a suivi les cours de l’école primaire et, plus tard, participé aux combats de la 1eguerre mondiale dans l‘ Infanterie. Accusé de désertion en 1920, par le tribunal militaire de Fez (Maroc), il est condamné à cinq ans de travaux publics. Il sera amnistié en 1921.
Comme ajusteur, il avait travaillé aux usines Citroën, avant d’entrer à La Voix de son Maître, à Nogent-sur-Marne (Seine). Il gagnait 70 francs par jour dans cette entreprise qui employait environ 400 personnes.
Il a adhéré à la CGT de 1918 à 1920 et au SRI en 1927, à Nogent-sur-Marne. Il assurera l'entraînement d'une équipe de football durant deux années.
S’intéressant à la vie politique, par ses lectures, depuis l’âge de 14 ans, ce n’est qu’en 1936, qu’il adhère au PCF et devient militant de la cellule A. Marty de Champigny. Il était également membre des Amis de l'Union Soviétique et du SRI.
Avant son départ comme volontaire en Espagne républicaine, il était sans emploi et assurait le secrétariat du comité de chômeurs.
Marié, père d'un enfant, il demeurait 20, Avenue de l’Hippodrome à Champigny-sur-Marne (Seine).
l’Espagne
Emile Bondouy arrive en Espagne le 5 décembre 1936 pour « combattre le fascisme ».
Affecté à la 14e BI, il participe aux combats de Lopera, las Rozas et Jarama où il blessé (sans être évacué). Nommé sergent, il est également Commissaire politique.
En juillet 1937, il occupe la fonction de comptable dans les hôpitaux de Murcia.
Blessé à une date indéterminée, il rédige sa biographie pour adhérer au PCE à l’hôpital de Mataró.
Après une permission en France, du 9 août au 16 septembre 1937, il repasse illégalement la frontière (voir article Passage clandestin des Pyrénées) le 24, et rejoint Figueras, via Setcases, avec deux autres volontaires campinois, Théophile BARBE et Jules BENOIST (voir la biographie de ces volontaires). Le 25, il est envoyé à Barcelone par la délégation de Figueras pour être auditionné par la commission des cadres afin de vérifier son éligibilité.
Il passe deux mois à Villanueva de la Jara en qualité de fourrier de bataillon. Il est ensuite réaffecté à la 14e BI, à l'Escorial, en tant que fourrier du 12e Bataillon (OJ n° 240 du 24 novembre 1937) puis du 13e.
Renvoyé à Albacete par la commission médicale, en regard de son âge, il est déclaré inapte au front et en attente de rapatriement pour affaire familiale
Une annotation, en marge de sa biographie, indique que c’est un« Bueno camarada que tiene una vida moral y política muy buena ».
Emile Bondouy figure sur la cartothèque du 4 avril 1938 avec le grade de sergent et l'appréciation B.A.O.
La Résistance
Emile Bondouy continue son combat en prenant part à la résistance. Son nom figure dans les archives du Service Historique de la Défense sous le matricule GR 16 P 69882, homologué RIF.
Sources
RGASPI (Moscou, F. 545. Op.2 D. 290 et 303, Op.3 D.367 et Op.6 D. 1038 et 1088).
Service historique du ministère de la défense.