ARZALIER Pierre : Différence entre versions
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Il avait adhéré au PCF en 1927. | Il avait adhéré au PCF en 1927. | ||
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En mai 38, il est signalé comme « démoralisé » et « fautif » ([[S.I.M.]] ,1939). | En mai 38, il est signalé comme « démoralisé » et « fautif » ([[S.I.M.]] ,1939). | ||
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Dans le formulaire de rapatriement, il indique ne pas connaître les 13 points du gouvernement d’union populaire du président [[Negrin]] mais les avoir étudiés et n’en penser « rien ». | Dans le formulaire de rapatriement, il indique ne pas connaître les 13 points du gouvernement d’union populaire du président [[Negrin]] mais les avoir étudiés et n’en penser « rien ». | ||
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Version actuelle datée du 3 octobre 2024 à 14:25
Pierre Arzalier est né en 1909 dans le Gard.
Il a effectué son service militaire au 3e Régiment d'Infanterie, à Hyères (Var).
Célibataire, il habitait la Grand'Combe (Gard) où il exerçait la profession d'armurier.
Il avait adhéré au PCF en 1927.
Selon lui, personne n'a su qu'il partait pour l'Espagne, en novembre 1936.
L’Espagne
Il a 27 ans quand il arrive en Espagne, le 5 novembre 1936. Il dit être parti par l’intermédiaire de M. Méjan, de la bourse du travail d’Alès.
Il est incorporé à la 14e BI, 10e Bataillon, comme soldat. Blessé le 24 février 1937 sur le front du Jarama, il est cité à l’ordre du jour de son unité pour « courage et bravoure ». Suite à cela il est hospitalisé durant 5 mois (pour blessure à la jambe par balle et aux yeux par éclats).
Il demande son rapatriement pour raison médicale le 14 juin 37 mais ne l’obtient pas.
Il revient au 10e Bataillon. Il est ensuite renvoyé de la Brigade et versé dans la Compagnie des Pionniers, puis aux « Zapadores », pour « ivresse en ligne et indiscipline », selon les termes de la commission des cadres d’Albacete (20 décembre 1937), après avoir été puni d’une suppression de solde de 10 jours. La même commission, en date du 17 mars 38, lui fait grief d’avoir essayé de toucher deux fois son prêt en juin 37. En mai 38, il est signalé comme « démoralisé » et « fautif » (S.I.M. ,1939). Il est rapatrié à La Grand’Combe en novembre 1938.
Dans le formulaire de rapatriement, il indique ne pas connaître les 13 points du gouvernement d’union populaire du président Negrin mais les avoir étudiés et n’en penser « rien ».
Sources
RGASPI (Moscou, F.545. Op.3. D.368 et Op.6. D.1056).