BERTOUX Louis Jules : Différence entre versions

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
Sauter à la navigation Sauter à la recherche
 
Ligne 4 : Ligne 4 :
  
 
Rendu à la vie civile, il reprend son activité, puis se syndiquera dans un premier temps à la CGTU, puis à la CGT.  
 
Rendu à la vie civile, il reprend son activité, puis se syndiquera dans un premier temps à la CGTU, puis à la CGT.  
Son intérêt pour la politique lui vient de ses lectures, l'Humanité, Regard, La Correspondance Internationale, et des ouvrages de Marx, Engels ainsi que le Manifeste du parti communiste.  
+
 
 +
Son intérêt pour la politique lui vient de ses lectures, ''L'Humanité'', ''Regard'', ''La Correspondance Internationale'', et des ouvrages de Marx, Engels ainsi que ''Le Manifeste du parti communiste''.  
 
Il s’intéresse principalement aux questions sociales.  
 
Il s’intéresse principalement aux questions sociales.  
  
Ligne 13 : Ligne 14 :
 
Louis Bertoux arrive en Espagne le 18 novembre 1936 aidé par le Comité d'Aide à l'Espagne « pour lutter contre le fascisme ».
 
Louis Bertoux arrive en Espagne le 18 novembre 1936 aidé par le Comité d'Aide à l'Espagne « pour lutter contre le fascisme ».
  
Il intègre une Compagnie de Mitrailleurs de la 14BI, délégué politique  et sera nommé Capitaine commandant adjoint du 2ème Bataillon de cette compagnie.
+
Il intègre une Compagnie de Mitrailleurs de la 14<sup>e</sup> BI, délégué politique  et sera nommé Capitaine commandant adjoint du 2ème Bataillon de cette compagnie.
 
   
 
   
 
Durant son engagement, il participe à tous les combats de cette Brigade. Lors de l'[[Offensive franquiste d’Aragon]], il est blessé le 16 mars à Caspe.
 
Durant son engagement, il participe à tous les combats de cette Brigade. Lors de l'[[Offensive franquiste d’Aragon]], il est blessé le 16 mars à Caspe.
 +
 +
Arrivé à l’hôpital de [[S’Agaró]] le 29 aout 1938, il est renvoyé en France en septembre.
  
 
Un rapport émanant de la commission des cadres daté du 17 août 1937 le qualifie de « très bon camarade au bon moral antifasciste. Bonne discussion politique, s'intéresse à la vie culturelle de son pavillon ». C’est « excellent camarade, plein d'abnégation pour le parti, conduite exemplaire, très bon antifasciste ».
 
Un rapport émanant de la commission des cadres daté du 17 août 1937 le qualifie de « très bon camarade au bon moral antifasciste. Bonne discussion politique, s'intéresse à la vie culturelle de son pavillon ». C’est « excellent camarade, plein d'abnégation pour le parti, conduite exemplaire, très bon antifasciste ».
Une note renvoie à « informe de la 14e BI » page 70 et 72
+
 
En septembre 1938 Louis Bertoux regagne la France.
+
Une note renvoie à « informe de la 14<sup>e</sup> BI » (page 70 et 72)
 
==La Résistance==
 
==La Résistance==
 +
Considéré comme suspect, il figure sur la « Liste des hommes (Français et Etrangers) anciens volontaires dans les Brigades Internationales en Espagne », établie par la police française de Seine-et-Marne, après le commencement de la II guerre Mondiale. Une note précise qu’il est « actuellement prisonnier de guerre ».
 +
 
Louis Bertoux participa à la Résistance. Il figure dans les dossiers du Service Historique de la Défense homologué RIF( Résistance Intérieure Française) sous la côte GR 16 P 54808  
 
Louis Bertoux participa à la Résistance. Il figure dans les dossiers du Service Historique de la Défense homologué RIF( Résistance Intérieure Française) sous la côte GR 16 P 54808  
 
==L'Espagne au cœur==
 
==L'Espagne au cœur==
Adhérent de l'AVER, il résidait à Paris dans le 19ème arrondissement et mourut le 20 octobre 1965.
+
Adhérent de l'[[AVER]], il résidait à Paris dans le 19ème arrondissement et mourut le 20 octobre 1965.
 
==Sources==
 
==Sources==
 
AVER (MRN, archives de l'AVER, carton n°17)
 
AVER (MRN, archives de l'AVER, carton n°17)
  
RGASPI (Moscou F.545.op 6.D.1080)
+
RGASPI (Moscou F.545.op 6.D.44 et D.1080)
  
 
Archives Départementales de la Seine et Marne (cote SC 25494)
 
Archives Départementales de la Seine et Marne (cote SC 25494)
[[Catégorie: Brigadistes]]  [[Catégorie: Age: 31 à 39 ans]] [[Catégorie: Etudes Primaires]]   [[Catégorie: Ecoles du PCF]] ]]   [[Catégorie: Combattants 1ere G.M.][[Catégorie: Pâtissier]] [[Catégorie: Villeparisis]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Novembre 1936]]  [[Catégorie: 14e BI]][[Catégorie: Blessés]]   [[Catégorie: Résistant]]
+
[[Catégorie: Brigadistes]]  [[Catégorie: Age: 31 à 39 ans]] [[Catégorie: Etudes Primaires]] [[Catégorie: Combattants 1ere G.M.]] [[Catégorie: Pâtissier]] [[Catégorie: CGTU]] [[Catégorie: CGT]] [[Catégorie: PCF]] [[Catégorie: Ecoles du PCF]] [[Catégorie: Villeparisis]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Novembre 1936]]  [[Catégorie: 14e BI]] [[Catégorie: Blessés]] [[Catégorie: Résistant]]

Version actuelle datée du 30 juin 2025 à 11:57

Louis Bertoux naît le 3 octobre 1898 à Hannequin dans le Pas de Calais, son père François Bertoux était mineur, sans affiliation politique et sa mère journalière.

Après des études primaires, il exerce différents métiers, maçon, pâtissier et biscuitier qu'il exerce jusqu'à sa mobilisation en 1917 à Limoges au 162ème régiment d'infanterie. Il participe de ce fait au premier conflit mondial durant 7 mois en Champagne avec le grade de caporal et sera démobilisé en 1920.

Rendu à la vie civile, il reprend son activité, puis se syndiquera dans un premier temps à la CGTU, puis à la CGT.

Son intérêt pour la politique lui vient de ses lectures, L'Humanité, Regard, La Correspondance Internationale, et des ouvrages de Marx, Engels ainsi que Le Manifeste du parti communiste. Il s’intéresse principalement aux questions sociales.

En 1931, il adhère au PCF et devient secrétaire de la cellule 45 de Villaparisis (Seine et Marne), membre du comité de rayon, puis de 1932 à 1933, membre du comité régional. Son engagement politique le pousse à suivre les cours des cadres du parti tous les ans de 1932 à 1935. Durant cette période et jusqu'en 1936 il participe à tous les mouvements ouvriers, ce qui lui vaudra d'être détenu durant 2 heures le 21 mai 1933 puis le 24 mars 1934, inculpé par le tribunal correctionnel de Meaux pour coups et blessures, outrage à l'autorité publique avec des camarades de Mitry Mory et condamné à 50 Frs d'amende. Il écrit quelques articles dans la Voix du Peuple de Seine et Marne ainsi que dans le Réveil du combattant.

Avant son départ comme volontaire en Espagne républicaine, Louis Bertoux était marié, père de deux enfants et résidait Boulevard Marcel Sembat à Villeparisis en Seine et Marne.

L'Espagne

Louis Bertoux arrive en Espagne le 18 novembre 1936 aidé par le Comité d'Aide à l'Espagne « pour lutter contre le fascisme ».

Il intègre une Compagnie de Mitrailleurs de la 14e BI, délégué politique et sera nommé Capitaine commandant adjoint du 2ème Bataillon de cette compagnie.

Durant son engagement, il participe à tous les combats de cette Brigade. Lors de l'Offensive franquiste d’Aragon, il est blessé le 16 mars à Caspe.

Arrivé à l’hôpital de S’Agaró le 29 aout 1938, il est renvoyé en France en septembre.

Un rapport émanant de la commission des cadres daté du 17 août 1937 le qualifie de « très bon camarade au bon moral antifasciste. Bonne discussion politique, s'intéresse à la vie culturelle de son pavillon ». C’est « excellent camarade, plein d'abnégation pour le parti, conduite exemplaire, très bon antifasciste ».

Une note renvoie à « informe de la 14e BI » (page 70 et 72)

La Résistance

Considéré comme suspect, il figure sur la « Liste des hommes (Français et Etrangers) anciens volontaires dans les Brigades Internationales en Espagne », établie par la police française de Seine-et-Marne, après le commencement de la II guerre Mondiale. Une note précise qu’il est « actuellement prisonnier de guerre ».

Louis Bertoux participa à la Résistance. Il figure dans les dossiers du Service Historique de la Défense homologué RIF( Résistance Intérieure Française) sous la côte GR 16 P 54808

L'Espagne au cœur

Adhérent de l'AVER, il résidait à Paris dans le 19ème arrondissement et mourut le 20 octobre 1965.

Sources

AVER (MRN, archives de l'AVER, carton n°17)

RGASPI (Moscou F.545.op 6.D.44 et D.1080)

Archives Départementales de la Seine et Marne (cote SC 25494)