MIOT Victor
MIOT Victor Georges Aimé (1912-1938)
Victor Miot est né le 6 décembre 1912 à Vitré (Ille-et-Vilaine). Son père, Georges Miot, était antifasciste.
Après des études primaires, il a appris le métier de charpentier.
Appelé sous les drapeaux en 1930, il a été affecté à Brest au 28e Régiment d'Infanterie Coloniale.
Il a adhéré à la CGT en 1935 et au PCF en 1936. Lecteur de l'Humanité et de Front Rouge, son activité au sein de ce parti était essentiellement la diffusion du journal l'Humanité.
Marié et père d’un enfant, Victor Miot demeurait 5, rue du Puit Pesé à Vitré (Ille-et-Vilaine).
L'Espagne
Aidé par le PCF, il arrive à Figueras le 26 décembre 1937 pour « combattre le fascisme ».
Affecté le 1er janvier 1938 à la 14e BI, 1er Bataillon (Commune de Paris), 3e Compagnie, il sera muté ensuite au 2e groupe d'artillerie.
Lors de son passage à Albacete, il adhère au PCE ainsi qu’au SRI (voir Solidarité).
Une note du S.I.M. non datée et non signée indique que Victor Miot fut détenu pour ivresse (voir boisson) et pour scandale avec Robert Faure. Déclaré indésirable dans le camp (voir Mutation), il est transféré à la garde nationale, et une proposition est faite pour l'affecter à Casa Marcilla.
Le volontaire Miot trouve la mort le 25 avril 1938 lors d'un bombardement sur Valence.
Il figure sur la liste « In Memoriam », « Honneur à la Mémoire de nos Héros », éditée par l’AVER (Epopée d'Espagne, page 196).
Sources
AVER (MRN de Champigny sur Marne carton 28 bis)
AVER, Epopée d'Espagne, Paris, 1956
RGASPI (Moscou, F.545. Op.6. D.1321) [Catégorie: Formation Militaire : Infanterie]]