BIANCHI Pacifico Giuseppe

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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Pacifico Bianchi est né le 13 juillet 1902 à Plesio en Lombardie (Italie).

D'origine sociale ouvrière, il était peintre en bâtiment. Membre du Parti communiste depuis 1920, son activité de militant l'avait même mené à être incarcéré quatre fois, le tout pour une durée de 3 mois. Il avait adhéré au Secours Rouge International à une date non connue. Il parlait l'italien, le français et l'espagnol.

Avant son départ pour l'Espagne, il vivait maritalement, était père de trois enfants et résidait 58, rue de La Villette à Paris (19e). Il demande une aide financière pour sa famille et donne l'adresse où demeurent ses enfants et cite le nom de Mme Josette Pont, domiciliée au Planay (Savoie) comme référente.

L'Espagne

Malgré des troubles sévères de la vue, comme expliqué sur une liste de volontaires italiens, et nécessitant des soins, il part défendre la jeune république espagnole. Son départ a lieu fin octobre 1936. Dans un premier temps, il est affecté au Bataillon Commune de Paris de la 11e BI.

Affecté en septembre 1937 au deuxième Bataillon de la 12e BI, il bénéficie d’une permission pour la France à compter du 23 octobre 1937. De retour à Figueras le 24 novembre suivant, via Massanet, il est envoyé à Barcelone le 25, avec un groupe de 6 volontaires, par la délégation de Figueras afin que la commission des cadres statue sur leur éligibilité. Le 2 décembre 1937 il rejoint le bataillon d'instruction de la 12e BI. Son nom est inscrit sur une liste de volontaires italiens appartenant au groupe d'Artillerie Gramsci, datée du 31 décembre 1937.

Sur une liste émanant du service du personnel de la 12e BI, datée du 18 mars 1938, il est qualifié de : "très activiste, délégué de Compagnie, bon élément", avec l'observation MBAO (voir BAO).

Blessé à une date non connue, il est hospitalisé à l’Hôpital de S’Agaró. Le rapport médical indique que « suite à l'explosion d'une bombe, il avait subi des blessures superficielles à la tête, mais aussi une déformation et une ankylose du genou droit. Son pied gauche, s'est vu amputé de trois orteils ». Il souffrait également d'une bronchite chronique. Pendant son séjour à l'hôpital, noté comme un "Bon antifasciste et [ayant] bon moral », il devient secrétaire politique de la villa n° 11.

Sorti de l'hôpital le 28 juillet 1938, considéré comme inapte au front, Pacifico Bianchi est affecté à l'arrière, dans les services auxiliaires.

Le retour

Le 18 août 1942, interné au camp de la caserne des Tourelles à Paris, il est en attente d'extradition vers l'Italie (plus de nouvelles après cette date).

Sources

RGASPI (Moscou, F. 545. Op.2. D.290, D.303 - Op.3. D.703 et 704 - Op.6. D.35, D.474, D.476, D.480, D.482 et D.485) – AICVAS, ‘’La Spagna nel nostro cuore’’, Milano, 1996.