FREDON Germain

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
Révision datée du 2 février 2018 à 17:33 par Ramon (discussion | contributions) (Page créée avec « Germain Fredon est né le 24 septembre 1913 à Cussac (Haute-Vienne). Journalier de profession, il était membre de la CGT et du PCF. ==L'Espagne== Volontaire pour combat... »)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Sauter à la navigation Sauter à la recherche

Germain Fredon est né le 24 septembre 1913 à Cussac (Haute-Vienne).

Journalier de profession, il était membre de la CGT et du PCF.

L'Espagne

Volontaire pour combattre en Espagne républicaine, il part de Paris le 11 février 1938 et arrive en Espagne le 13.

Affecté au Bataillon d'instruction de la 14e BI, il est muté ensuite à la 13e BI puis, en dernier lieu, au groupe d'Artillerie internationale, Batterie n° 17 de la DCA.

Il participe aux combats lors de l’Offensive franquiste d’Aragon puis à ceux du front du Levant du 1er juillet au 19 octobre 1938.

Dans sa biographie militante, à la question :« As-tu des observations concernant les 13 points de Gouvernement d'union ? il répond :

« non car il sont très justes et étant antifasciste je suis entièrement d'accord avec. Je vois en eux l'anéantissement de la régression et en frayant un chemin à toute l'humanité progressive.»

A la question : « Que penses-tu des Brigades Internationales ? » il répond:

« Les Brigades internationales ont eu une organisation politique et militaire très élevées elles ont montrées la solidarité International et fait un grand pas en avant pour réalisez l'unité de tous les peuples, force de paix qui pouront barrer la route aux forces de guerre, »

A la question : « Que penses-tu des 13 points de gouvernement d'union nationale ?» il répond :

« Je pense que les 13 points sont de très grande importance parce que leur application sauvera l'Espagne du fascisme et la conduira dans la prospérité et le bien être de tous son peuple. »

Germain Fredon est qualifié de «  militairement bon, discipliné, bon moral politiquement bien ».

Lors de sa démobilisation, il demande à se rendre à Cussac où se trouvent ses parents et ses frères. Il rentre en France par Cerbère le 21 janvier 1938 et arrive à Cussac le 22.

Sources

RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 6. D. 1190)

MRN (Archives de l'AVER)