BONDOUY Emile

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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Emile Bondouy est né le 22 juillet 1894 à Paris, dans le 6e arrondissement.

Il a suivi les cours de l’école primaire et, plus tard, participé aux combats de la 1eguerre mondiale dans l‘ Infanterie. Accusé de désertion en 1920, par le tribunal militaire de Fez (Maroc), il est condamné à cinq ans de travaux publics. Il sera amnistié en 1921.

Comme ajusteur, il avait travaillé aux usines Citroën, avant d’entrer à La Voix de son Maître, à Nogent-sur-Marne (Seine). Il gagnait 70 francs par jour dans cette entreprise qui employait environ 400 personnes.

Il a adhéré à la CGT de 1918 à 1920 et au SRI en 1927, à Nogent-sur-Marne. Il assurera l'entraînement d'une équipe de football durant deux années.

S’intéressant à la vie politique, par ses lectures, depuis l’âge de 14 ans, ce n’est qu’en 1936, qu’il adhère au PCF et devient militant de la cellule A. Marty de Champigny. Il était également membre des Amis de l'Union Soviétique et du SRI.

Avant son départ comme volontaire en Espagne républicaine, il était sans emploi et assurait le secrétariat du comité de chômeurs.

Marié, père d'un enfant, il demeurait 20, Avenue de l’Hippodrome à Champigny-sur-Marne (Seine).

l’Espagne

Emile Bondouy arrive en Espagne le 5 décembre 1936 pour « combattre le fascisme ».

Affecté à la 14e BI, il participe aux combats de Lopera, las Rozas et Jarama où il blessé (sans être évacué). Nommé sergent, il est également Commissaire politique.

En juillet 1937, il occupe la fonction de comptable dans les hôpitaux de Murcia.

Blessé à une date indéterminée, il rédige sa biographie pour adhérer au PCE à l’hôpital de Mataró.

Après une permission en France, du 9 août au 16 septembre 1937, il repasse illégalement la frontière (voir article Passage clandestin des Pyrénées), et rejoint Figueras, via Setcases, le 24, avec deux autres volontaires campinois, Théophile BARBE et Jules BENOIST (voir la biographie de ces volontaires).

Il passe deux mois à Villanueva de la Jara en qualité de fourrier de bataillon. Il est ensuite réaffecté à la 14e BI, à l'Escorial, en tant que fourrier du 12e Bataillon (OJ n° 240 du 24 novembre 1937) puis du 13e.

Une annotation, en marge de sa biographie, indique que c’est un« Bueno camarada que tiene una vida moral y política muy buena ».

Sources

RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 2. D. 290 et Op. 6. D. 1088).