CALAME Antoine
Antoine Calame (également orthographié Callame) est né le 13 août 1911 à Villeurbanne (Rhône).
Après des études primaires, il a fait son service militaire en 1931, pendant 18 mois, dans un régiment de fusiliers à Besançon.
Maçon de profession, il percevait un salaire de 5,20 francs par jour, dans une entreprise de construction (non citée) qui employait 50 ouvriers.
Dès la fin du service militaire, il s’est intéressé au mouvement prolétarien. Lecteur de l’Humanité, il a adhéré au PC en 1930 et à la CGT en 1933.
Pendant 6 mois, il est incarcéré à la prison de la santé à Lyon pour agitation politique (date inconnue).
Célibataire, il habite à Villeurbanne (Rhône).
Espagne
Antoine Calame arrive en Espagne avec l’accord du PCF, en train jusqu’à Perpignan, le 5 décembre 1936 « pour lutter contre le fascisme et pour la liberté du monde ».
Affecté le 7 décembre à la 14ème BI, 13ème bataillon (Henri Barbusse), il a le grade de caporal.
Blessé le 1 mai 1937, sa convalescence dure 4 mois.
Dans sa biographie de militant du 4 juillet 1938 pour son adhésion au PCE, il cite les batailles de Lopera, las Rozas, Jarama, Santa Maria de la Alameda, Cuesta de la Reina.
Une note manuscrite du 8 octobre 1937 du commandant (signature illisible) de la 2e compagnie, 12e bataillon de la 14e BI heures n’a pas encore regagné sa compagnie et se trouve déserteur ». Une note du 10 octobre 1937, du capitaine responsable du 2ème bureau de l’état-major de la 14e Brigade mixte internationale, adressée au camarade responsable de la délégation des BI (Madrid), donne l’ordre de « mettre en état d’arrestation le volontaire Calame Antoine déserteur de notre brigade depuis 7 jours et de nous le renvoyer sous escorte ». (Voir la catégorie Discipline et l'articleSanctions)
Il adhère au SRI (voir article Solidarité) en 1937 et au PCE en 1938.
Le rapport (non daté) du commissaire politique Bigouret indique qu’Antoine Calame « a eu une conduite très bonne au front ainsi qu’à l’arrière ».
C’est un « bon chef de groupe et [un] bon camarade ». Son éducation politique est jugée moyenne mais il « faisait son possible pour comprendre et s’intéresser aux problèmes politiques de l’Espagne ».
Ce camarade est « très considéré par des camarades qui l’ont connu ».
Une mention manuscrite sur l’entête du rapport précise « très bon ».
Source
RGASPI (BDIC, Mfm 880/8, 545.6.1107)