RANCEZ Jean

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
Sauter à la navigation Sauter à la recherche

Jean RANCEZ est né le 24 mai 1905.

Il a effectué son service militaire dans l’infanterie en 1926 (durée 18 mois) et obtenu le grade de caporal.

Célibataire, il exerçait la profession de garçon coiffeur. Il a adhéré à la CGT en 1927.

Il était domicilié 42, cours de la Marne à La Borde (Orne).

L’Espagne

Il y arrive le 18 novembre 1936.

Affecté à la 13e BI, nouvellement créée, il participe avec le Bataillon Henri Vuillemin à la première bataille de Teruel (décembre 1936-janvier 1937), puis aux combats de la Sierre Nevada (février-mars 1937), de Pozoblanco (mars-avril 37) et à la bataille de Brunete (juillet 1937). Après la dissolution de la 13e BI, le Bataillon « Henri Vuillemin » est intégré à la 14e BI.

Le rapport n°173 sur le volontaire François Cardelli, fourrier de la Compagnie des Pionniers, établi le 7 décembre 1937 par le chef de l’information de l’Etat Major de la 14eme brigade, signature illisible, fait état de brutalités commises par Jean Rancez sous-lieutenant de la compagnie des pionniers, à l’encontre des volontaires. «Le S.L. Rancez déclare avoir échangé à plusieurs reprises des coups avec ses hommes. Il déclare avoir été forcé de se servir de ces moyens pour arriver à s’imposer car ces hommes se trouvaient souvent en état d’ivresse. Il reconnait avoir frappé Gros Stefan à la figure mais nie lui avoir asséné des coups de pieds au bas ventre. D’après les déclarations du Cre Pque [commissaire politique] et de plusieurs camarades Gros Stefan n’a été frappé que par le SL Rancez. Ils sont d’accord pour reconnaitre que ces cas de brutalité étaient devenus presqu’une habitude depuis quelque temps et il est possible que Rancez se soit laissé influencer par cet état de choses mais on lui reconnait des capacités et a assez de prestige dans sa compagnie. »

Nommé lieutenant le 1er février 1938, Jean Rancez sera blessé lors des combats de Caspe (Offensive franquiste d’Aragon) . Blessé une seconde fois, le 25 juillet lors du passage de l’Ebre, il sera hospitalisé pendant deux mois à Vich.

Il sera cité plusieurs fois à l’ordre du jour (OJ n° 198, 237, 263, 274 et 417) et nommé dans El Voluntario de la Libertad du 21 août 1938, page 5.

Sources

RGASPI (BDIC, Mfm 880/8, 545.6.1110)

RGASPI (BDIC, Mfm 880/30, 545.6.1364).

El Voluntario de la Libertad du 21 août 1938, page 5.