AURIBAULT Robert

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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Robert Auribault est né le 15 juillet 1909.

Il a effectué son service militaire dans les Tirailleurs, au Maroc.

Ebéniste, affilié à la CGT, il travaillait boulevard de Charonne à Paris.

Membre du PCF, il devient secrétaire de cellule.

Marié, père d’un enfant, il demeurait 99, rue du Temple (Paris 10e).

L’Espagne

Arrivé en Espagne le 10 novembre 1936, il est affecté à la 12e BI comme agent de liaison motocycliste.

Il quitte l’Espagne, à une date non déterminée, pour des raisons familiales. Suite à sa séparation d'avec sa femme, son enfant est confié aux grands-parents qui demeurent à Emerainville (Seine-et-Marne).

Il retourne en Espagne et arrive à Figueras, via Massanet, le 3 décembre 1937.

En mars 1938, après une nouvelle permission, il est de retour en Espagne. Il est alors affecté à la 14e BI.

Après son retour [définitif] d’Espagne, le couple se reforme.

La Résistance

Le couple s’engage dans l’O.S. (Organisation Spéciale) du PCF en août 1940, puis au FTPF (Francs Tireurs et Partisans Français). Il participe à des actions à Pontault-Combault et Emerainville, où habitaient ses parents. Ceux-ci, père et mère, et son plus jeune frère, Roger, vont périr en déportation.

Robert Auribault participe aux combats (du 23 au 25 août 1944) pour la prise de la caserne de la République à Paris :

« Robert Auribault coordonne l’action des compagnies Saint-Just et Léon Frot ainsi que celle des renforts pour attaquer la caserne par le Faubourg du Temple à partir du métro Goncourt : Auribault, ancien volontaire d’Espagne est aguerri au combat. Ouvrier tourneur sur bois de métier et habitant du boulevard de Charonne, il est l’un des fondateurs des OS-FTPF. »

L’Espagne au cœur

Adhèrent de l’AVER, il participe à un séjour en Hongrie en 1973.

L’Espagne est toujours restée dans son cœur. Un lien fort l’unissait à la ville de Cullera, dans la province de Valence.

En 1974, sa femme et lui prennent leur retraite à Ouroux.

A son initiative, en 1979, il organise un jumelage avec la ville de Cullera. En 1989, pour le bicentenaire de la Révolution française une « falla » y est montée.

Robert Auribault est décédé le 23 novembre 1993 à Ouroux-en-Morvan (Nièvre).

Sources

  • Témoignage de sa petite-fille Corinne Auribault.
  • « Raflés, Internés, Déportés, Fusillés et Résistants du XIe » (Mémorial présenté par le Comité de Libération du XIe).
  • RGASPI (Moscou, F. 545. Op.6 D.35 et D.441) et (BDIC, Mfm 880/2 bis, 545.6.1043).