Tembleque

Un rapport « sur le RENFORT reçu de la Base d’Albacete les Onze et douze Février mil neuf cent trente-huit » du lieutenant-colonel Jules DUMONT daté du 13 février 1938 mentionne :

« Des incidents infiniment regrettables et d’une gravité exceptionnelle se sont produits sur le parcours du détachement (TEMBLEQUE et MADRID en particulier) […] un grand nombre d’hommes s’étaient saoulés la veille et la nuit précédente, causant un scandale sans pareil dans la cité ; un garde d’assaut avait été brutalement désarmé et menacé par des hommes ivres ; des immeubles furent détériorés et la population, dans son ensemble, littéralement terrorisée. Enfin, en cours de route, soixante hommes s’échappèrent. A Madrid, les faits furent moins graves, en raison de bonnes dispositions prises par le Commandant du Quartier de Pilar de Zaragoza. »

Suivent les causes (manque d’autorité du commandement, encadrement insuffisant, légèreté de la composition du convoi, manque de renseignements sur les volontaires, …) de ces incidents.

Le lieutenant-colonel Jules DUMONT termine son rapport en soulignant « leur extrême gravité » car ces faits sont « de nature à déconsidérer l’ensemble des Brigades Internationales. »