Manzanares
La petite rivière, le Manzanares, creuse un vallon, un peu abrupt à l’ouest de la capitale.
Cette petite rivière va constituer un obstacle pour les forces rebelles, car à partir du Puente de los Franceses jusqu’à celui de la Princesa elle est canalisée et constitue ainsi une fosse difficilement franchissable pour les unités motorisées.
En amont du Puente de los Franceses, elle n’était plus canalisée. C’est dans ce secteur que les troupes franquistes vont franchir la rivière.
Le 9 novembre 1936, des troupes franquistes et quelques engins motorisés, franchissaient le Puente Nuevo qui, bien que miné, n’avait pas été détruit. Après de très durs combats des unités espagnoles et le Bataillon Thaelmann de la 11e BI les repoussèrent.
Le second franchissement du 15 novembre permit d’établir une tête de pont dans la Cité universitaire (voir Madrid. Ciudad Universitaria). Cette pointe devait durer jusqu’à la fin de la guerre.
Pour les ravitailler, les franquistes installèrent des passerelles. Les passages se faisaient de nuit et étaient très dangereux. L’une d’entre elles fut baptisée par les franquistes, la « pasarela de la muerte » (la passerelle de la mort).