QUOILIN Julien
Julien Quoilin est né le 31 décembre 1919 à Voiron (Isère). Son père était antifasciste.
Ayant commencé à travailler dans le secteur de l’agriculture en 1932, il a intégré plus tard une école professionnelle à Voiron et appris le métier de serrurier.
Il est ensuite entré dans une société située à Grenoble, comprenant environ 300 salariés, pour des appointements mensuels de 720 Frs. Syndiqué à la CGT, il est devenu membre du SRI de Grenoble en mai 1936.
Son intérêt pour le mouvement ouvrier et les revendications des mouvements de jeunesse a commencé en 1931, tout en subissant une influence mi-laïque, mi-religieuse.
En mai 1937, il a adhéré aux Jeunesses Communistes et en a assuré le secrétariat de rayon à partir du mois d’août. Il militait en diffusant la presse communiste et participait aux manifestations, en particulier à celles de l’aide au peuple Espagnol.
Julien Quoilin lisait L’Humanité, Frente Rojo, ainsi que les brochures du parti communiste. Il a écrit quelques articles sur la vie de la jeunesse agricole dans le journal Le travailleur Alpin.
Il parlait l’espagnol, était célibataire et résidait à Voiron avant son départ pour l’Espagne.
L’Espagne
Il part illégalement pour l’Espagne le 28 novembre 1937 « pour lutter pour mon idéal » aidé par le PCF (il cite le nom de Paul Billart, secrétaire régional des Alpes) et le SRI.
A son arrivée le 29 novembre il est affecté à la 14e BI, 3e Bataillon « André Marty ».
Blessé le 16 mars 1938 en Aragon, lors d’une attaque rebelle, il est transféré à l’hôpital n° 7 de Mataro.
Julien Quoilin adhère en Espagne au SRI ainsi qu'à l’AUS.
Une note datée du 28 octobre 1938 le qualifie de « bon camarade au moral élevé, ayant une bonne compréhension politique, bon élément ».
Source
RGASPI (BDIC, Mfm 880/30, 545.6.1362).