BARON Louis

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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Louis Baron est né le 28 février 1909 en Seine-et-Oise.

Après avoir obtenu son Certificat d’Etudes Primaires, il a fait son service militaire dans l’Infanterie.

Terrassier, il a adhéré au syndicat CGT et au Parti communiste en 1936.

Célibataire, il était domicilié 45, av. Jean Jaurès à Saint-Cyr-l’Ecole en Seine-et-Oise.

L’Espagne

Louis Baron arrive en Espagne le 10 novembre 1936. Il est affecté à la Compagnie française du Bataillon Thaelman de la 11e BI, et envoyé sur le front de Madrid.

Blessé à Brunete le 27 février 1937, « dans la rivière où il a reçu 9 balles », il est hospitalisé au Palace Hôtel (Madrid) pendant 8 jours, puis 2 mois à Benicassim.

Le 20 mars, il est affecté à la 86ème BM, 20e Bataillon, jusqu’au 8 août 1937 et participe aux combats sur le front d’Andalousie. Le 8 août, il est blessé à Pozoblanco « avec une fracture de la cheville en sautant sur des rochers ». Il est hospitalisé à l’hôpital Universitaire pendant 15 jours puis évacué à Benissa et Murcia pendant 1 mois. Le 14 décembre, il passe devant une commission médicale qui le déclare apte au front.

Louis Baron est admis à l’école des officiers de Pozo Rubio.

C’est probablement vers cette époque qu’il obtient le grade de lieutenant et qu’il intègre la 14e BI.

Le 18 mars 1938, il est présent à Caspe, lors de l'Offensive franquiste d’Aragon. Il dit avoir combattu « jusqu’à la relève des internationaux » pendant la bataille de l’Ebre.

Il a été félicité pour son sang-froid par son chef de bataillon et le commissaire de la 14e Brigade. Il a également été puni, 15 jours après la retraite, à 23 jours de fortifications. Il n’y a eu ni jugement ni rapport. A la question : cette punition a-t-elle été juste ? Il répond « Vous en jugerez quand nous en causerons avec témoin », maintenant « c’est passé et c’est fini ». Quand on lui demande son opinion sur la politique du front populaire espagnol, il répond :

C’est une politique

« juste et très ferme »… « qui mène la lutte pour son indépendance et le pain quotidien de tous ses enfants travailleurs opprimés »

. En ce qui concerne les BI, elles ont montré

« le geste de solidarité combattive de tous les travailleurs vis-à-vis du monde entier. »

Son nom figure sur la liste d’inventaire de fiches individuelles et de cartothèque du 31 décembre 1937 avec l’appréciation «BAO ».

Source

RGASPI (Moscou, F 545, Op. 6,D 1065)