BOUCLY Germain : Différence entre versions
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
− | '''Germain Boucly''' est né | + | '''Germain Boucly''' est né le 27 décembre 1906 à Denain (Nord). |
− | Il est fils d’Amandine Bertin et Arthur Boucly | + | Il est le fils d’Amandine Bertin et d'Arthur Boucly, ouvrier et membre du Parti Communiste. |
− | Son niveau d’instruction | + | Son niveau d’instruction était celui de l’école primaire. |
− | Il fait, au Maroc, comme simple soldat, un service militaire de 18 mois de 1924 à 1926, il | + | Il a fait, au Maroc, comme simple soldat, un service militaire de 18 mois de 1924 à 1926, il a donc dû participer à la guerre contre le soulèvement marocain (« Guerre du Rif »). Ce service militaire lui a permis d’acquérir des connaissances générales en artillerie. |
− | Germain Boucly | + | Germain Boucly était chaudronnier; avant de partir pour l'Espagne, il travaillait à la « Maison Odoul », 55 rue Bichat, Paris. Dans cette entreprise de 40 ouvriers, il percevait un salaire de 70 francs par jour. |
− | Les grandes grèves de 1920 | + | Les grandes grèves de 1920 l’ayant amené à s’intéresser au mouvement ouvrier, il adhère à la CGTU en 1926 et en 1936 il est à la CGT. Il a participé à des grèves et à des manifestations. Il lisait ''l’Humanité'' et les « brochures du parti ». |
− | + | Marié en 1936, il était père de deux fils et d’une fille. Il habitait 110, rue de Bezons à [[Colombes, Seine]]. | |
==L’Espagne== | ==L’Espagne== |
Version du 1 mars 2015 à 18:51
Germain Boucly est né le 27 décembre 1906 à Denain (Nord). Il est le fils d’Amandine Bertin et d'Arthur Boucly, ouvrier et membre du Parti Communiste. Son niveau d’instruction était celui de l’école primaire. Il a fait, au Maroc, comme simple soldat, un service militaire de 18 mois de 1924 à 1926, il a donc dû participer à la guerre contre le soulèvement marocain (« Guerre du Rif »). Ce service militaire lui a permis d’acquérir des connaissances générales en artillerie. Germain Boucly était chaudronnier; avant de partir pour l'Espagne, il travaillait à la « Maison Odoul », 55 rue Bichat, Paris. Dans cette entreprise de 40 ouvriers, il percevait un salaire de 70 francs par jour. Les grandes grèves de 1920 l’ayant amené à s’intéresser au mouvement ouvrier, il adhère à la CGTU en 1926 et en 1936 il est à la CGT. Il a participé à des grèves et à des manifestations. Il lisait l’Humanité et les « brochures du parti ». Marié en 1936, il était père de deux fils et d’une fille. Il habitait 110, rue de Bezons à Colombes, Seine.
L’Espagne
Le « Comité d’aide à l’Espagne » permet son départ : il prend le train jusqu’à Port Bou puis il passe illégalement en Espagne où il arrive le 15 novembre 1936. Il explique être venu en Espagne pour « combattre » et c’est bien ce qu’il fera : incorporé le 26 novembre 1936, il est d’abord affecté au 10e Bataillon de la 13e Brigade Internationale et ensuite à la cavalerie de la 14e BI. Il se bat, pendant 20 mois sur les fronts suivants : Teruel (27/12/36), Sierra Nevada (10/02/37), Extremadura (10/04/37), Madrid (20/06 /37), Brunete (07/08/37), , Santa Maria de la Alameda (19/08/37), Cuesta de la Reina (13/10/37), Aragon (16/03/38), Ebre Il est blessé le 3 janvier 1937 à Teruel, puis blessé à nouveau le 22 juillet 1937 à Brunete En Espagne, il adhère au SRI en 1936 puis au Parti communiste en 1938.
Des appréciations élogieuses sont portées sur lui par le « délégué politique » :
“Bueno elemento, trabajador. Politicamente sano. Disciplinado.”
Source
RGASPI, BDIC, Mfm 880/7, , biographie du 3/8/38)