CARRET Joannés : Différence entre versions
(→Source) |
|||
(3 révisions intermédiaires par un autre utilisateur non affichées) | |||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
Joannès Carret est probablement né en 1900 (âgé de 38 ans). | Joannès Carret est probablement né en 1900 (âgé de 38 ans). | ||
− | Après des études primaires, il | + | Après des études primaires, il a effectué deux ans de service militaire comme motocycliste. |
− | Maçon, il | + | Maçon, il était membre de la CGT depuis 1921 et a été délégué [syndical]. |
En 1932, il adhère au PCF. | En 1932, il adhère au PCF. | ||
− | Marié, il | + | Marié, il était domicilié 35, rue de la République à Beaujeu (Rhône). |
==L’Espagne== | ==L’Espagne== | ||
− | + | Après avoir franchi illégalement la frontière (voir article [[Passage clandestin des Pyrénées]]) avec un groupe de 30 volontaires, il rejoint Figueras, via Massanet, le 3 mai 1938. Il est affecté comme soldat, le 10 mai 1938 à la 14<sup>e</sup> BI, 4<sup>e</sup> [[Bataillon Henri Barbusse]], 1<sup>ère</sup> Compagnie (OJ du 15 mai 1938). | |
− | Au front pendant 5 mois, il a passé 4 | + | Au front pendant 5 mois, il en a passé 4 à Campredo (le 25 juillet 1938) dans le Génie et un à Corbera (21 septembre 1938). |
Sur le formulaire de rapatriement, non daté, il donne son opinion sur les 13 points de [[Negrin]] « qu’il mènerons à la victoire ». Pour lui, la politique du front populaire est bonne « parce qu’elle est juste ». | Sur le formulaire de rapatriement, non daté, il donne son opinion sur les 13 points de [[Negrin]] « qu’il mènerons à la victoire ». Pour lui, la politique du front populaire est bonne « parce qu’elle est juste ». | ||
− | Joannès | + | Joannès Carret veut être rapatrié à Lyon. |
Le rapport du commissaire politique Bigouret du 20 octobre 1938 note qu’il « ne s’est jamais préoccupé de politique au sein de sa brigade, [qu’il] a un penchant à la boisson (voir article [[Boisson]]). De plus [il] critique souvent sans connaitre de raisons précises. Sa conduite personnelle est passable. [Il est] assez courageux ». | Le rapport du commissaire politique Bigouret du 20 octobre 1938 note qu’il « ne s’est jamais préoccupé de politique au sein de sa brigade, [qu’il] a un penchant à la boisson (voir article [[Boisson]]). De plus [il] critique souvent sans connaitre de raisons précises. Sa conduite personnelle est passable. [Il est] assez courageux ». | ||
Ligne 22 : | Ligne 22 : | ||
. | . | ||
Une mention manuscrite sur le rapport précise « passable, ne s’occupant pas de politique, à aider ». | Une mention manuscrite sur le rapport précise « passable, ne s’occupant pas de politique, à aider ». | ||
− | == | + | |
− | RGASPI (BDIC, Mfm 880/8, 545.6.1111) | + | ==Sources== |
+ | RGASPI (BDIC, Mfm 880/8, 545.6.1111) et (Moscou, F. 545. Op.3 D.370 et Op.6 D.36). | ||
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 31 à 39 ans]] [[Catégorie: Formation Militaire : Infanterie]] [[Catégorie: Etudes Primaires]] [[Catégorie: Maçon]][[Catégorie: CGT]] [[Catégorie: PCF]] [[Catégorie: Marié sans enfant]][[Catégorie: Beaujeu]] | [[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 31 à 39 ans]] [[Catégorie: Formation Militaire : Infanterie]] [[Catégorie: Etudes Primaires]] [[Catégorie: Maçon]][[Catégorie: CGT]] [[Catégorie: PCF]] [[Catégorie: Marié sans enfant]][[Catégorie: Beaujeu]] | ||
[[Catégorie: Arrivée en Espagne: Mai 1938]] [[Catégorie: 14e BI]] | [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Mai 1938]] [[Catégorie: 14e BI]] |
Version actuelle datée du 24 août 2018 à 17:13
Joannès Carret est probablement né en 1900 (âgé de 38 ans).
Après des études primaires, il a effectué deux ans de service militaire comme motocycliste.
Maçon, il était membre de la CGT depuis 1921 et a été délégué [syndical].
En 1932, il adhère au PCF.
Marié, il était domicilié 35, rue de la République à Beaujeu (Rhône).
L’Espagne
Après avoir franchi illégalement la frontière (voir article Passage clandestin des Pyrénées) avec un groupe de 30 volontaires, il rejoint Figueras, via Massanet, le 3 mai 1938. Il est affecté comme soldat, le 10 mai 1938 à la 14e BI, 4e Bataillon Henri Barbusse, 1ère Compagnie (OJ du 15 mai 1938).
Au front pendant 5 mois, il en a passé 4 à Campredo (le 25 juillet 1938) dans le Génie et un à Corbera (21 septembre 1938).
Sur le formulaire de rapatriement, non daté, il donne son opinion sur les 13 points de Negrin « qu’il mènerons à la victoire ». Pour lui, la politique du front populaire est bonne « parce qu’elle est juste ».
Joannès Carret veut être rapatrié à Lyon.
Le rapport du commissaire politique Bigouret du 20 octobre 1938 note qu’il « ne s’est jamais préoccupé de politique au sein de sa brigade, [qu’il] a un penchant à la boisson (voir article Boisson). De plus [il] critique souvent sans connaitre de raisons précises. Sa conduite personnelle est passable. [Il est] assez courageux ».
En conclusion le rapport précise « Carre Joannes a surtout un grand manque d’éducation et de compréhension politique. Son attitude au front n’a pas été mauvaise. Il a fait peu de front du fait qu’il a été longtemps malade. Je pense que conseiller et aider politiquement il peut quand même nous rendre service » . Une mention manuscrite sur le rapport précise « passable, ne s’occupant pas de politique, à aider ».
Sources
RGASPI (BDIC, Mfm 880/8, 545.6.1111) et (Moscou, F. 545. Op.3 D.370 et Op.6 D.36).