CARTERON André : Différence entre versions
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− | Après des études élémentaires, il effectue son service militaire pendant un an, en 1930, au | + | Après des études élémentaires, il effectue son service militaire pendant un an, en 1930, au 3<sup>e</sup> Génie et au 4<sup>e</sup> Régiment d’Infanterie à Arras et à Lille. |
Terrassier, il adhère à la CGT en 1936. Il est employé par l’entreprise Denain et Anzin à Rouilly (Seine-et-Marne) et gagne 1000 francs par mois. | Terrassier, il adhère à la CGT en 1936. Il est employé par l’entreprise Denain et Anzin à Rouilly (Seine-et-Marne) et gagne 1000 francs par mois. | ||
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− | Par ordre du jour du 2 mai 1938 de l’Etat-major de la | + | Par ordre du jour du 2 mai 1938 de l’Etat-major de la 14<sup>e</sup> BI, signé par Marcel Sagnier commandant de la brigade et Jean Hemmen commissaire de guerre, il est puni de 5 jours de suppression de prêt pour absence illégale (voir article [[Sanctions]]). |
Le 2 juillet 1938 à Tortosa, il rédige sa biographie de militant pour son adhésion au [[PCE]]. | Le 2 juillet 1938 à Tortosa, il rédige sa biographie de militant pour son adhésion au [[PCE]]. | ||
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André Carteron figure sur une liste non datée de combattants prisonniers avec la mention disparu le 25-26 juillet à Tortosa. Une mention manuscrite sur une fiche biographique indique « disparu dans les opérations de l’Ebre le 26 juillet 1938 ». | André Carteron figure sur une liste non datée de combattants prisonniers avec la mention disparu le 25-26 juillet à Tortosa. Une mention manuscrite sur une fiche biographique indique « disparu dans les opérations de l’Ebre le 26 juillet 1938 ». | ||
− | Son nom figure sur la liste « In Memoriam », « Honneur à la mémoire de nos héros », éditée par l’AVER (Epopée d'Espagne, page 187). | + | Son nom figure sur la liste « In Memoriam », « Honneur à la mémoire de nos héros », éditée par l’AVER (''Epopée d'Espagne'', page 187). |
==Sources== | ==Sources== | ||
− | RGASPI (BDIC, Mfm 880/8, 545.6.1112 et Mfm 880/2 bis, 545.6.1045) | + | RGASPI (BDIC, Mfm 880/8, 545.6.1112 et Mfm 880/2 bis, 545.6.1045). |
− | RGASPI (Moscou F. 545. Op. 3. D. 369 OJ du 27/4/38 et F. 545. Op. 3. D. 370 OJ du 2/5/38) | + | RGASPI (Moscou F. 545. Op. 3. D. 369 OJ du 27/4/38 et F. 545. Op. 3. D. 370 OJ du 2/5/38). |
− | AVER, ''Epopée d'Espagne'', Paris, 1956 | + | AVER, ''Epopée d'Espagne'', Paris, 1956. |
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André Carteron, fils d’Emile Carteron et d’Antoinette Pras, ouvriers communistes, est né le 15 mars 1910 à La Chapelle Saint-Sulpice (Seine-et-Marne).
Après des études élémentaires, il effectue son service militaire pendant un an, en 1930, au 3e Génie et au 4e Régiment d’Infanterie à Arras et à Lille.
Terrassier, il adhère à la CGT en 1936. Il est employé par l’entreprise Denain et Anzin à Rouilly (Seine-et-Marne) et gagne 1000 francs par mois.
Depuis sa jeunesse, il s’intéresse au mouvement prolétarien « par la vue de la misère ». En 1934, il adhère au PCF et devient secrétaire adjoint de la cellule Besançon à Rouilly, chargé de la propagande. Lecteur de l’humanité et des Cahiers du bolchevisme, il s’intéresse aux questions sociales et participe à toutes les grèves et manifestations.
L’Espagne
Arrivé en Espagne le 20 mars 1938, « à pied par les Pyrénées pour lutter contre le fascisme », il est affecté le 27 avril comme soldat à la 1ère Compagnie du Bataillon Commune de Paris de la 14e BI.
Par ordre du jour du 2 mai 1938 de l’Etat-major de la 14e BI, signé par Marcel Sagnier commandant de la brigade et Jean Hemmen commissaire de guerre, il est puni de 5 jours de suppression de prêt pour absence illégale (voir article Sanctions).
Le 2 juillet 1938 à Tortosa, il rédige sa biographie de militant pour son adhésion au PCE.
André Carteron figure sur une liste non datée de combattants prisonniers avec la mention disparu le 25-26 juillet à Tortosa. Une mention manuscrite sur une fiche biographique indique « disparu dans les opérations de l’Ebre le 26 juillet 1938 ».
Son nom figure sur la liste « In Memoriam », « Honneur à la mémoire de nos héros », éditée par l’AVER (Epopée d'Espagne, page 187).
Sources
RGASPI (BDIC, Mfm 880/8, 545.6.1112 et Mfm 880/2 bis, 545.6.1045).
RGASPI (Moscou F. 545. Op. 3. D. 369 OJ du 27/4/38 et F. 545. Op. 3. D. 370 OJ du 2/5/38).
AVER, Epopée d'Espagne, Paris, 1956.