CERRUTI Giovani

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
Révision datée du 8 février 2018 à 15:25 par Ramon (discussion | contributions) (Page créée avec « Giovani Cerutti est né le 28 décembre 1908 à Lyon, de parents ouvriers antifascistes d’origine italienne. Il « n’a pas fait d’études » et effectue son service... »)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Sauter à la navigation Sauter à la recherche

Giovani Cerutti est né le 28 décembre 1908 à Lyon, de parents ouvriers antifascistes d’origine italienne.

Il « n’a pas fait d’études » et effectue son service militaire en 1928, comme soldat, pendant un an, au 27ème régiment d’infanterie.

Maçon, il est employé par la société coopérative le Roc à Lyon, qui compte 100 ouvriers, et gagne 70 francs par jour. En 1928, il est resté au chômage pendant deux mois et en 1937 pendant un mois. Membre de la CGT des mâcons de Lyon, il participe aux grèves et manifestations de 1936. Le 12 septembre 1936, avec 4 camarades, il est condamné à un mois de prison par le tribunal de police de Lyon pour participation aux grèves et possession d’armes. Il est incarcéré à la prison Saint Paul à Lyon. En 1937, il devient délégué syndical.

Depuis 1923, il s’intéresse à la politique. Il lit la presse communiste (L’Humanité, La voix du peuple, la voce dai italian). Membre du PCF depuis 1936, il milite à la cellule n° 6, où il est charge de la propagande et de la diffusion des journaux. Il a également milité pendant deux ans au Comitate Nazionale di Fronte Unico.

Marié, parlant italien et un peu espagnol, il est domicilié à Lyon.

L’Espagne

Après avoir franchi illégalement la frontière (voir article Passage clandestin des Pyrénées), Giovani Cerrutti arrive, avec un groupe de 40 volontaires, via Espolla, à Figueras le 7 janvier 1938 « para luchar ».

Il est affecté à la 12e BI, 3ème bataillon, 4ème compagnie de voltigeurs. Pendant ses 7 mois passés au front, du 16 février 1938 au 17 septembre 1938, il prend part aux batailles d’Estrémadure et de l’Ebre. En février 1938, à Albacete, il adhère au SRI (voir Solidarité). Blessé une première fois, le 12 mars 1938 (voir Offensive franquiste d’Aragon), au cours d’un bombardement de convoi à Vinaroz, il est hospitalisé à Benicassim, à Murcia (où il rédige sa biographie de militant pour son adhésion au PCE) et à Badalona. Le 7 septembre 1938 à Corbera (voir Bataille de l’Ebre) il est touché par la mitraille d’artillerie et hospitalisé à Villafranca de Panades (hôpital n° 10) et à Mataró pendant 80 jours.

Sur le formulaire de rapatriement du 7 novembre 1938, il donne son opinion sur la politique du front populaire qu’il juge très bonne car elle a conduit à l’unitée ouvrilleres et paysane contre lanvaysores ».

Pour lui, « les brigades internationales on amener luniter du peuple espagnol par leur uniter elles mêmes ».

En Espagne « j’ai appris la vrait unité d’un peuple democratiques qui lutte pour notre liberté ».

Giovani Cerutti, fait partie du convoi de volontaires rapatriés le 12 novembre 1938 Il déclare se rendre à Lyon – Villeurbanne, auprès de sa famille.

Sources

RGASPI (BDIC, Mfm 880/9, 545.6.1115) RGASPI (Moscou, F545. Op2. D.117 et Op6. D36.)) MRN (Archives de l’ AVER)