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De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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Les brigadistes ne sont pas des soldats comme les autres : ce sont des volontaires qui ont choisi d’aller lutter en Espagne contre le fascisme représenté par Franco et ses alliés nazis et fascistes. Ce sont des femmes et des hommes de conviction, porteurs d’un idéal de progrès social, qui savent pourquoi ils se battent et contre qui.
 
Les brigadistes ne sont pas des soldats comme les autres : ce sont des volontaires qui ont choisi d’aller lutter en Espagne contre le fascisme représenté par Franco et ses alliés nazis et fascistes. Ce sont des femmes et des hommes de conviction, porteurs d’un idéal de progrès social, qui savent pourquoi ils se battent et contre qui.
  
Ce ne sont pas des militaires aguerris au combat mais des volontaires issus dans leur grande majorité de la classe ouvrière, souvent imprégnés des idées antimilitariste et pacifiste de l’après guerre.  
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Ce ne sont pas des militaires aguerris au combat mais des volontaires issus dans leur grande majorité de la classe ouvrière, souvent imprégnés des idées antimilitaristes et pacifistes de l’après guerre.  
 
Ce sont des soldats différents : la discipline y est librement consentie.
 
Ce sont des soldats différents : la discipline y est librement consentie.
  
Dans un article  du 4 août 1937, publié dans  l’organe des Brigades Internationales Le Volontaire de la Liberté intitulé « J’suis volontaire je ne fais pas c’ que je veux !!, jean Barthel (pseudonyme de Jean Chaintron)  résume :
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Dans un article  du 4 août 1937, publié dans  l’organe des Brigades Internationales ''Le Volontaire de la Liberté'' intitulé « J’suis volontaire je ne fais pas c’ que je veux !!, Jean Barthel (pseudonyme de Jean Chaintron)  résume :
 
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Les volontaires acceptent cette discipline, mais ce sont des hommes comme les autres avec leur moment de doute, de découragement et leur faiblesse.
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Certains s'adonnent à la [[Boisson]], d'autres partent quelques jours sans permission ou allongent celle qu'ils ont obtenue et regagnent ensuite leurs unités (voir [[Désertion]]).
  
 
Parmi eux se glissent des infiltrés d’extrême-droite, des saboteurs, des mauvais éléments venus en Espagne pour des raisons peu avouables.
 
Parmi eux se glissent des infiltrés d’extrême-droite, des saboteurs, des mauvais éléments venus en Espagne pour des raisons peu avouables.
 
   
 
   
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Version actuelle datée du 25 janvier 2018 à 18:27

Les Brigades Internationales ne sont pas une armée classique.

Les brigadistes ne sont pas des soldats comme les autres : ce sont des volontaires qui ont choisi d’aller lutter en Espagne contre le fascisme représenté par Franco et ses alliés nazis et fascistes. Ce sont des femmes et des hommes de conviction, porteurs d’un idéal de progrès social, qui savent pourquoi ils se battent et contre qui.

Ce ne sont pas des militaires aguerris au combat mais des volontaires issus dans leur grande majorité de la classe ouvrière, souvent imprégnés des idées antimilitaristes et pacifistes de l’après guerre. Ce sont des soldats différents : la discipline y est librement consentie.

Dans un article du 4 août 1937, publié dans l’organe des Brigades Internationales Le Volontaire de la Liberté intitulé « J’suis volontaire je ne fais pas c’ que je veux !!, Jean Barthel (pseudonyme de Jean Chaintron) résume :

« « La discipline fait la force principale des Armées …»

Pierre a entendu ça dans l’Armée bourgeoise où il a servi. Il s’en est moqué, car la discipline dont il était alors question, c’était la discipline de l’adjudant d’Smaine, qui lui foutait quatre crans « pour lui apprendre subséquemment à la saluer réglementairement avec le petit doigt (cré nom de nom) sur la couture du pantalon. »

Et puis il s’en moquait un peu de la force de l’Armée qui défend les coffres-forts des 200 familles. Mais ici dans l’Armée populaire, il comprend que la « discipline fait la force de notre Armée », est la force de défense du Peuple.

Il comprend bien qu’autrement, notre Armée serait un ramassis de combattants amateurs, qui se ferait écraser infailliblement.

Et c’est pourquoi il respecte la discipline. « Il est Volontaire pour la discipline. »

Et, en définitive, il fait ce qu’il veut, car ce qu’il veut c’est vaincre le fascisme. »

Les volontaires acceptent cette discipline, mais ce sont des hommes comme les autres avec leur moment de doute, de découragement et leur faiblesse.

Certains s'adonnent à la Boisson, d'autres partent quelques jours sans permission ou allongent celle qu'ils ont obtenue et regagnent ensuite leurs unités (voir Désertion).

Parmi eux se glissent des infiltrés d’extrême-droite, des saboteurs, des mauvais éléments venus en Espagne pour des raisons peu avouables.

Dans tous ces cas, des Sanctions sont prises .

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