FREDON Germain : Différence entre versions

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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Germain Fredon est né le 24 septembre 1913 à Cussac (Haute-Vienne).
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Germain Fredon est né le 24 septembre 1913 au lieu-dit ''la Bénéchie'', commune de Cussac (Haute-Vienne). Son père, Jean, et sa mère, Jeanne Veyrier, étaient agriculteurs.
  
 
Journalier de profession, il était membre de la CGT et du PCF.
 
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Volontaire pour combattre en Espagne républicaine, il part de Paris le 11 février 1938.
 
==L'Espagne==
 
==L'Espagne==
Volontaire pour combattre en Espagne républicaine, il part de Paris le 11 février 1938 et arrive en Espagne le 13, en même temps que Jean Deville (voir la biographie de ce volontaire).
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Germain Fredon arrive à Figueras via Massanet le 13 février en même temps que [[DEVILLE_Jean|Jean DEVILLE]] (Voir la biographie de ce volontaire).
  
 
Affecté au Bataillon d'instruction de la 14<sup>e</sup> BI, il est muté ensuite à la 13<sup>e</sup> puis, en dernier lieu, au groupe d'Artillerie internationale, Batterie n° 17 de la DCA.
 
Affecté au Bataillon d'instruction de la 14<sup>e</sup> BI, il est muté ensuite à la 13<sup>e</sup> puis, en dernier lieu, au groupe d'Artillerie internationale, Batterie n° 17 de la DCA.
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Germain Fredon est qualifié de «  militairement bon, discipliné, bon moral politiquement bien ».
 
Germain Fredon est qualifié de «  militairement bon, discipliné, bon moral politiquement bien ».
  
Le nom de Germain Fredon figure dans l'inventaire général de la cartothèque du 10 mai 1938 sous le n° 2278 avec l'appréciation de ses capacités politiques [[BAO]];
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Après la décision prise par le gouvernement républicain espagnol du [[Retrait des Brigades Internationales]], il quitte le front du Levant le 20 octobre 1938 et rejoint le centre de regroupement de [[Puebla Larga]] le 17 novembre.
  
 
Lors de sa démobilisation, il demande à se rendre à Cussac où se trouvent ses parents et ses frères.
 
Lors de sa démobilisation, il demande à se rendre à Cussac où se trouvent ses parents et ses frères.
 
Il rentre en France par Cerbère  le 21 janvier 1938 et arrive à Cussac le 22.
 
Il rentre en France par Cerbère  le 21 janvier 1938 et arrive à Cussac le 22.
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Il épouse Paulette Gendreau à Châteauroux (Indre) le 24 septembre 1942.
  
 
==Sources==  
 
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RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 6. D. 1190 et Ä. 1038).
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RGASPI (Moscou, F. 545 Op. 3 D. 765 et Op.6 D. 1190 et 1038) - Archives départementales de la Haute-Vienne, Etat civil cote 3E54/28.
  
 
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Version actuelle datée du 13 mai 2024 à 11:34

Germain Fredon est né le 24 septembre 1913 au lieu-dit la Bénéchie, commune de Cussac (Haute-Vienne). Son père, Jean, et sa mère, Jeanne Veyrier, étaient agriculteurs.

Journalier de profession, il était membre de la CGT et du PCF.

Volontaire pour combattre en Espagne républicaine, il part de Paris le 11 février 1938.

L'Espagne

Germain Fredon arrive à Figueras via Massanet le 13 février en même temps que Jean DEVILLE (Voir la biographie de ce volontaire).

Affecté au Bataillon d'instruction de la 14e BI, il est muté ensuite à la 13e puis, en dernier lieu, au groupe d'Artillerie internationale, Batterie n° 17 de la DCA.

Il participe aux combats lors de l’Offensive franquiste d’Aragon puis à ceux du front du Levant du 1er juillet au 19 octobre 1938.

Dans sa biographie militante, à la question :« As-tu des observations concernant les 13 points de Gouvernement d'union ? il répond :

« non car il sont très justes et étant antifasciste je suis entièrement d'accord avec. Je vois en eux l'anéantissement de la régression et en frayant un chemin à toute l'humanité progressive.»

A la question : « Que penses-tu des Brigades Internationales ? » il répond :

« Les Brigades internationales ont eu une organisation politique et militaire très élevées elles ont montrées la solidarité International et fait un grand pas en avant pour réalisez l'unité de tous les peuples, force de paix qui pouront barrer la route aux forces de guerre, »

A la question : « Que penses-tu des 13 points de gouvernement d'union nationale ?» il répond :

« Je pense que les 13 points sont de très grande importance parce que leur application sauvera l'Espagne du fascisme et la conduira dans la prospérité et le bien être de tous son peuple. »

Germain Fredon est qualifié de «  militairement bon, discipliné, bon moral politiquement bien ».

Le nom de Germain Fredon figure dans l'inventaire général de la cartothèque du 10 mai 1938 sous le n° 2 278 avec l'appréciation de ses capacités politiques BAO.

Après la décision prise par le gouvernement républicain espagnol du Retrait des Brigades Internationales, il quitte le front du Levant le 20 octobre 1938 et rejoint le centre de regroupement de Puebla Larga le 17 novembre.

Lors de sa démobilisation, il demande à se rendre à Cussac où se trouvent ses parents et ses frères. Il rentre en France par Cerbère le 21 janvier 1938 et arrive à Cussac le 22.

Il épouse Paulette Gendreau à Châteauroux (Indre) le 24 septembre 1942.

Sources

RGASPI (Moscou, F. 545 Op. 3 D. 765 et Op.6 D. 1190 et 1038) - Archives départementales de la Haute-Vienne, Etat civil cote 3E54/28.

MRN (Archives de l'AVER)