GARCIA Joseph : Différence entre versions

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
Sauter à la navigation Sauter à la recherche
(Page créée avec « Français, d’origine espagnole, il est né en avril 1919 à Saint Etienne, dans une famille qu’il qualifie d’ « antifasciste ». Il suit les cours de l’école sup... »)
 
 
(9 révisions intermédiaires par 3 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
Français, d’origine espagnole, il est né en avril 1919 à Saint Etienne, dans une famille qu’il qualifie d’ « antifasciste ».
+
Français, d’origine espagnole, il est né en avril 1919 à Saint-Etienne, dans une famille qu’il qualifie d’« antifasciste ».
Il suit les cours de l’école supérieure, puis  de l’enseignement professionnel.
 
Il lit régulièrement L’humanité et  Mundo Obrero. Parmi ses lectures ; il cite « Fils du peuple » de Maurice Thorez, mais ce n’est qu’en Espagne qu’il va adhérer au parti communiste
 
Lors de son départ pour l’Espagne, il  est tourneur et habite rue Tournefort à Saint-Etienne.
 
  
==L’Espagne==
+
Il a suivi les cours de l’école supérieure, puis de l’enseignement professionnel.
Il arrive en Espagne le 18juillet 1936, jour du coup d’état d’une partie de l’armée espagnole, pour participer aux Olympiades Populaires de Barcelone qui devait commencer le 19 juillet.
+
 
Il intègre la milice de Galan, du 25 juillet  jusqu’au 15 aout 1936, date à laquelle il est blessé. Rétabli, il rejoint la « Columna de Hierro » (la Colonne de Fer) le 10 septembre et participe aux combats jusqu’au 27 décembre 1936, il rejoint les Brigades Internationales.
+
Il lisait régulièrement ''L’Humanité'' et ''Mundo Obrero''. Parmi ses lectures, il cite « ''Fils du peuple'' » de Maurice Thorez, mais ce n’est qu’en Espagne qu’il va adhérer au parti communiste.
Il est affecté à la 13e BI, 10e Bataillon, 1e Cie, et part aussitôt pour Teruel où il est blessé.
+
 
Pendant la retraite du front d’Aragon, il est à nouveau blessé à Caspe.
+
Lors de son départ, il était tourneur et habitait rue Tournefort à Saint-Etienne.
Il rejoint la 14e BI, 1e Bat., 3e Cie où il exerce les fonctions de caporal en tant que téléphoniste et chef de section.  
+
 
Il participe à la bataille de l’Ebro,  et se fait remarquer lors des combats de Gandesa, le 23 septembre 1938, « il a obligé une section à prendre position sous un feu terrible ».  
+
==L'Espagne==
Outre ses blessures à la jambe droite et à la main gauche, son corps est couvert de mitrailles. Il a été hospitalisé à Segorbe, Castellon, Benicassim, Mataró et Santa Coloma de Farnés.
+
Il arrive en Espagne le 18 juillet 1936, jour du coup d’état d’une partie de l’armée espagnole, pour participer aux Olympiades Populaires de Barcelone qui devaient commencer le lendemain.
Le rapport de Bigouret, le qualifie de  « courageux », « bon antifasciste, ne demande qu’à apprendre » et « qu’il fera un bon militant en France ».
+
 
Il va adhérer au S.R.I. en Espagne.
+
Il intègre la milice de Galán, du 25 juillet  jusqu’au 15 août 1936, date à laquelle il est blessé. Rétabli, il rejoint la « Columna de Hierro » (la Colonne de Fer) le 10 septembre et participe aux combats jusqu’au 27 décembre 1936, lorsqu'il il rejoint les Brigades Internationales.
 +
Il est affecté à la 13<sup>e</sup> BI, 10<sup>e</sup> Bataillon, 1<sup>ère</sup> Compagnie, et part aussitôt pour Teruel où il est blessé.
 +
Pendant la retraite du front d’Aragon ([[Offensive franquiste d’Aragon]]), il est à nouveau blessé, à Caspe.
 +
 
 +
Il rejoint la 14<sup>e</sup> BI, 1<sup>er</sup> Bataillon, 3<sup>e</sup> Compagnie où il exerce les fonctions de téléphoniste et chef de section en tant que caporal.  
 +
Il participe à la [[Bataille de l’Ebre]] et se fait remarquer lors des combats de Gandesa, le 23 septembre 1938, quand « il a obligé une section à prendre position sous un feu terrible ».
 +
 +
Outre ses blessures à la jambe droite et à la main gauche, son corps est couvert de mitrailles. Il a été hospitalisé à Segorbe, Castellón, Benicasim, Mataró et Santa Coloma de Farnés.
 +
 
 +
Le rapport de [[BIGOURET_Lucien|Lucien BIGOURET]], le qualifie de  « courageux », « bon antifasciste, ne demande qu’à apprendre » et « qu’il fera un bon militant en France ».
 +
Il va adhérer au S.R.I. en Espagne (voir [[Solidarité]]).
  
 
==Source==
 
==Source==
 
RGASPI (BDIC, Mfm 880/16)  
 
RGASPI (BDIC, Mfm 880/16)  
 
+
[[Catégorie: Miliciens]][[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: Moins de 21 ans]] [[Catégorie: Ecole Professionnelle]] [[Catégorie: Tourneur]] [[Catégorie: Saint-Etienne]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Juillet 1936]] [[Catégorie: 13e BI]][[Catégorie:14e BI]] [[Catégorie: Blessés]]
[[Catégorie:Brigadistes]]
 

Version actuelle datée du 23 mars 2024 à 20:11

Français, d’origine espagnole, il est né en avril 1919 à Saint-Etienne, dans une famille qu’il qualifie d’« antifasciste ».

Il a suivi les cours de l’école supérieure, puis de l’enseignement professionnel.

Il lisait régulièrement L’Humanité et Mundo Obrero. Parmi ses lectures, il cite « Fils du peuple » de Maurice Thorez, mais ce n’est qu’en Espagne qu’il va adhérer au parti communiste.

Lors de son départ, il était tourneur et habitait rue Tournefort à Saint-Etienne.

L'Espagne

Il arrive en Espagne le 18 juillet 1936, jour du coup d’état d’une partie de l’armée espagnole, pour participer aux Olympiades Populaires de Barcelone qui devaient commencer le lendemain.

Il intègre la milice de Galán, du 25 juillet jusqu’au 15 août 1936, date à laquelle il est blessé. Rétabli, il rejoint la « Columna de Hierro » (la Colonne de Fer) le 10 septembre et participe aux combats jusqu’au 27 décembre 1936, lorsqu'il il rejoint les Brigades Internationales. Il est affecté à la 13e BI, 10e Bataillon, 1ère Compagnie, et part aussitôt pour Teruel où il est blessé. Pendant la retraite du front d’Aragon (Offensive franquiste d’Aragon), il est à nouveau blessé, à Caspe.

Il rejoint la 14e BI, 1er Bataillon, 3e Compagnie où il exerce les fonctions de téléphoniste et chef de section en tant que caporal. Il participe à la Bataille de l’Ebre et se fait remarquer lors des combats de Gandesa, le 23 septembre 1938, quand « il a obligé une section à prendre position sous un feu terrible ».

Outre ses blessures à la jambe droite et à la main gauche, son corps est couvert de mitrailles. Il a été hospitalisé à Segorbe, Castellón, Benicasim, Mataró et Santa Coloma de Farnés.

Le rapport de Lucien BIGOURET, le qualifie de « courageux », « bon antifasciste, ne demande qu’à apprendre » et « qu’il fera un bon militant en France ». Il va adhérer au S.R.I. en Espagne (voir Solidarité).

Source

RGASPI (BDIC, Mfm 880/16)