Mathurin-Moreau : Différence entre versions

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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Au 8, avenue Mathurin-Moreau, à l’emplacement de l’actuel siège du PCF, se trouvait la Maison des Syndicats.
 
Au 8, avenue Mathurin-Moreau, à l’emplacement de l’actuel siège du PCF, se trouvait la Maison des Syndicats.
  
Elle était composée de plusieurs baraquements et édifices C’est dans le  Pavillon Rodtchenko, construit par l’URSS, pour l’exposition internationale des arts décoratifs et industriels de Paris de 1925, que se tiendra l’exposition anticolonialiste des surréalistes de 1931. (Danielle Tartakowsky et Joël Biard, p116)
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Elle était composée de plusieurs baraquements et édifices. C’est dans le  Pavillon Rodtchenko, construit par l’URSS pour l’Exposition internationale des arts décoratifs et industriels de Paris de 1925, que se tiendra l’Exposition anticolonialiste des surréalistes de 1931. (Danielle Tartakowsky et Joël Biard, p. 116)
  
Elle abritait de nombreuses organisations populaires, proches du PCF : Secours Rouge International (SRI), [[Amis de l'Union Soviétique]] (AUS).  
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Elle abritait de nombreuses organisations populaires, proches du PCF comme Secours Rouge International (SRI) ou [[Amis de l'Union Soviétique]] (AUS).  
  
 
Elle accueillait chorales et troupes de théâtre.
 
Elle accueillait chorales et troupes de théâtre.
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Dans ses bâtiments se  déroulaient les cours de l’Université Ouvrière.  
 
Dans ses bâtiments se  déroulaient les cours de l’Université Ouvrière.  
  
Les groupes de langue de la MOI (Main-d’œuvre immigrée) avaient aussi leur siège . Ces groupes aidaient les volontaires :
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Les groupes de langue de la MOI (Main-d’œuvre immigrée) y avaient aussi leur siège. Ces groupes aidaient les volontaires :
  <blockquote>«  Je leur [aux volontaires venus de l’étranger] donne un plan montrant comment parvenir avenue Mathurin-Moreau, où des camarades parlant leur langue les accueilleront et leur fourniront logement et argent de poche jusqu’au jour de leur départ. » (Lise London, secrétaire à la section nationale de la MOI, p 244)</blockquote>
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  <blockquote>«  Je leur [aux volontaires venus de l’étranger] donne un plan montrant comment parvenir avenue Mathurin-Moreau, où des camarades parlant leur langue les accueilleront et leur fourniront logement et argent de poche jusqu’au jour de leur départ. » (Lise London, secrétaire à la section nationale de la MOI, p. 244)</blockquote>
 
C’est aussi là que se trouvait le Bureau d’aide au Peuple espagnol qui  organisait les départs de volontaires.
 
C’est aussi là que se trouvait le Bureau d’aide au Peuple espagnol qui  organisait les départs de volontaires.
 
==Sources==
 
==Sources==
London, Lise,  Le printemps des camarades, Ed du Seuil, Paris, 1996
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London, Lise,  ''Le printemps des camarades'', Ed du Seuil, Paris, 1996.
  
Tartakowsky, Danielle et Biard, Joël La Grange-aux-Belles, Creaphiseditions, 2012
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Tartakowsky, Danielle et Biard, Joël ''La Grange-aux-Belles'', Creaphiseditions, 2012.

Version du 24 janvier 2018 à 19:53

Au 8, avenue Mathurin-Moreau, à l’emplacement de l’actuel siège du PCF, se trouvait la Maison des Syndicats.

Elle était composée de plusieurs baraquements et édifices. C’est dans le Pavillon Rodtchenko, construit par l’URSS pour l’Exposition internationale des arts décoratifs et industriels de Paris de 1925, que se tiendra l’Exposition anticolonialiste des surréalistes de 1931. (Danielle Tartakowsky et Joël Biard, p. 116)

Elle abritait de nombreuses organisations populaires, proches du PCF comme Secours Rouge International (SRI) ou Amis de l'Union Soviétique (AUS).

Elle accueillait chorales et troupes de théâtre.

Dans ses bâtiments se déroulaient les cours de l’Université Ouvrière.

Les groupes de langue de la MOI (Main-d’œuvre immigrée) y avaient aussi leur siège. Ces groupes aidaient les volontaires :

«  Je leur [aux volontaires venus de l’étranger] donne un plan montrant comment parvenir avenue Mathurin-Moreau, où des camarades parlant leur langue les accueilleront et leur fourniront logement et argent de poche jusqu’au jour de leur départ. » (Lise London, secrétaire à la section nationale de la MOI, p. 244)

C’est aussi là que se trouvait le Bureau d’aide au Peuple espagnol qui organisait les départs de volontaires.

Sources

London, Lise, Le printemps des camarades, Ed du Seuil, Paris, 1996.

Tartakowsky, Danielle et Biard, Joël La Grange-aux-Belles, Creaphiseditions, 2012.