Offensive franquiste d’Aragon

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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L’offensive franquiste d’Aragon (mars – avril 1938)

Après la reconquête de la ville de Teruel (22 février 1938), les troupes franquistes avec l’appui des divisions italiennes du CTV et de la Légion Condor, vont lancer, le 9 mars une grande offensive.

Préparée par de violents bombardements aériens, l’aviation allemande et italienne ayant la maîtrise du ciel, et un pilonnage de l’artillerie, elles vont enfoncer en quelques jours les lignes républicaines.

Selon Delperrié de Bayac, « C’est du travail sérieux, du fignolé, du cousu main : la Blitzkrieg, la vraie. On y sent la patte de l’O.K.W. [commandement des forces allemandes] et des conseillers militaires allemands des Nationalistes. » (ouvrage cité, p 331)

Les brigades internationales (11, 13 et 15), regroupés au sein de la 35e division; commandées par le général Walter, sont les premières à recevoir le choc, mais elles doivent se replier après d’âpres combats.

Les autres BI sont appelées en renfort, la 12 BI arrive le 10 mars d’Extremadura, la 14e BI quitte le 12 mars l’Escorial et la 129e BI, formée début février en Extremadura, arrive le 21 mars. Toutes les BI sont impliquées dans les combats.

Devant la supériorité aérienne et terrestre franquistes, les combats tournent à la débandade.

Des résistances désespérées ont lieu à Caspe (14 – 17 mars) et à Gandesa (31 mars – 6 avril).

Des bataillons entiers sont décimés et disparaissent.

Selon Delperrié de Bayac : «  Le 5 avril, des XIe, XIIe, XIIIe, XIVe et XVeBI, il reste environ 3500 combattants. Un mois plus tôt ils étaient 11 000. Tous les absents ne sont pas morts ou blessés. Des compagnies, des sections, des bataillons n’ont pu décrocher à temps, sont derrière les lignes ennemis, dans les montagnes de Gandessa, dans les blockhaus de la frontière catalane ». (ouvrage cité, p343)

Les unités reconstituées franchissent l’Ebre en faisant sauter les ponts.

Le 15 avril les troupes franquistes atteignent Vinaroz, petit village côtier. L’Espagne républicaine est coupée en deux.

Après cette terrible défaite, les Brigades et les Bataillons vont être réorganisés. Aisi la 14e BI n'aura plus que qutre bataillons:

Source

Delperrié de Bayac, Les brigades Internationales, Fayard, Paris, 1968