QUOILIN Julien

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
Révision datée du 2 juin 2015 à 22:39 par Ramon (discussion | contributions) (Page créée avec « Julien Quoilin est né le 31 décembre 1919 à Voiron (Isère). Son père était antifasciste. Commençant à travailler dans le secteur de l’agriculture, en 1932, il ... »)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Sauter à la navigation Sauter à la recherche

Julien Quoilin est né le 31 décembre 1919 à Voiron (Isère). Son père était antifasciste.

Commençant à travailler dans le secteur de l’agriculture, en 1932, il intègre plus tard une école professionnelle à Voiron et apprend le métier de serrurier.

Il entre ensuite dans une société située à Grenoble comprenant environ 300 salariés pour un appointement mensuel de 720 Frs et se syndique à la CGT. Mai 1936, il devient membre du SRI de Grenoble.

Son intérêt pour le mouvement ouvrier et les revendications des mouvements de jeunesse commence en 1931 tout en subissant une influence mi-laïque, mi-religieuse.

En mai 1937, il adhère aux Jeunesses Communistes et en assure le secrétariat de rayon à partir du mois d’août. Il milite en diffusant la presse communiste, participe aux manifestations et en particulier à celles de l’aide au peuple Espagnol.

Julien Quoilin lit L’Humanité, Frente Rojo, ainsi que les brochures du parti communiste, et écrit quelques articles sur la vie de la jeunesse agricole dans le journal Le travailleur Alpin.

Il parlait l’espagnol, était célibataire et résidait à Voiron avant son départ pour l’Espagne.

L’Espagne

Il part illégalement pour l’Espagne le 28 novembre 1937 «  pour lutter pour mon idéal » aidé par le PCF (il cite le nom de Paul Billart, secrétaire régional des Alpes) et le SRI.

A son arrivée le 29 novembre il est affecté à la 14e BI, 3e Bataillon André Marty.

Blessé le 16 mars 1938 en Aragon, lors d’une attaque rebelle, il est transféré à l’hôpital n° 7 de Mataro.

Julien Quoilin adhère en Espagne au SRI ainsi qu'à l’AUS.

Une note datée du 28 octobre 1938 le qualifie de « bon camarade au moral élevé, ayant une bonne compréhension politique, bon élément ».

Source

RGASPI (BDIC, Mfm 880/30, 545.6.1362)