RICHOMME André : Différence entre versions
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Célibataire, il demeurait probablement à Malakoff (Seine). | Célibataire, il demeurait probablement à Malakoff (Seine). | ||
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Il est affecté, en tant que chef de pièce, à la Compagnie de Mitrailleuses du [[Bataillon Vaillant-Couturier]] de la 14<sup>e</sup> BI. | Il est affecté, en tant que chef de pièce, à la Compagnie de Mitrailleuses du [[Bataillon Vaillant-Couturier]] de la 14<sup>e</sup> BI. | ||
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Lors de l’ [[offensive franquiste d’Aragon]], dans la débandade qui se produit, il perd son unité et fuit. Arrêté à Barcelone, considéré comme déserteur, il est condamné à un mois de prison qu’il effectue à Castelldefels. Plus tard, en rédigeant son formulaire de démobilisation, il dira qu’il n’a toujours pas compris cette sanction et qu’il la considère injuste. | Lors de l’ [[offensive franquiste d’Aragon]], dans la débandade qui se produit, il perd son unité et fuit. Arrêté à Barcelone, considéré comme déserteur, il est condamné à un mois de prison qu’il effectue à Castelldefels. Plus tard, en rédigeant son formulaire de démobilisation, il dira qu’il n’a toujours pas compris cette sanction et qu’il la considère injuste. | ||
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| − | André Richomme figure dans l'inventaire général de la cartothèque du 18 mai 1938 | + | André Richomme figure dans l'inventaire général de la cartothèque du 18 mai 1938 sous le n° 5136 avec comme références en capacités politiques "MBAO" (voir [[BAO]]). |
== Sources== | == Sources== | ||
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Version actuelle datée du 21 février 2019 à 15:53
André Richomme est né le 9 octobre 1901 à Malakoff (Seine).
Peintre décorateur de profession, il était membre du PCF et de la CGT depuis 1930.
Célibataire, il demeurait probablement à Malakoff (Seine).
L'Espagne
Après avoir franchi illégalement la frontière (voir Passage clandestin des Pyrénées) avec un groupe de 29 volontaires, André Richomme rejoint Figueras, via Massanet, le 11 février 1938.
Il est affecté, en tant que chef de pièce, à la Compagnie de Mitrailleuses du Bataillon Vaillant-Couturier de la 14e BI.
Lors de l’ offensive franquiste d’Aragon, dans la débandade qui se produit, il perd son unité et fuit. Arrêté à Barcelone, considéré comme déserteur, il est condamné à un mois de prison qu’il effectue à Castelldefels. Plus tard, en rédigeant son formulaire de démobilisation, il dira qu’il n’a toujours pas compris cette sanction et qu’il la considère injuste.
Il est affecté au CRIM de Cambrils puis, le 15 août 1938, au Bataillon de fortification de la 45ème Division dans une Compagnie régulière comme cuisinier. Un rapport, daté du 19 octobre 1938, note qu’il "a toujours donné satisfaction à ses chefs et toujours fait preuve de discipline - a fait son possible pour se racheter. Bon élément".
Il participe avec ce bataillon à la Bataille de l’Ebre.
Interrogé sur les BI, il répond :
« je pense des Brigades Internationales quelles ces bien comporté sur tout les front surtout sur le front de l'Ebre la plus grandes défaites fasciste »
En Espagne, il a vu :
« que la population est très malheureux et que je ferais tous pour faire ouvrir la frontière »
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André Richomme fait partie du convoi de volontaires rapatriés qui arrive à la Gare d’Austerlitz le 13 novembre 1938. Il déclare se rendre 15, Avenue Augustin Dumont à Malakoff où se trouvent ses sœurs et ses frères.
André Richomme figure dans l'inventaire général de la cartothèque du 18 mai 1938 sous le n° 5136 avec comme références en capacités politiques "MBAO" (voir BAO).
Sources
AVER (MRN, Archives de l’ AVER carton 28 bis)
RGASPI (BDIC, Mfm 880/30 545.6.1374) et (Moscou, F. 545. Op. 6. D. 1374).
