AROIX Frédéric : Différence entre versions
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<blockquote>«Frédéric, frère cadet de mon père, est né dans une famille très nombreuse - 11 enfants, 8 filles et trois garçons – de tradition très catholique comme beaucoup au Pays Basque en ce début du XX<sup>e</sup> siècle.» (1)</blockquote> | <blockquote>«Frédéric, frère cadet de mon père, est né dans une famille très nombreuse - 11 enfants, 8 filles et trois garçons – de tradition très catholique comme beaucoup au Pays Basque en ce début du XX<sup>e</sup> siècle.» (1)</blockquote> | ||
− | Appelé en 1917, il est mobilisé dans le | + | Appelé en 1917, il est mobilisé dans le 12<sup>e</sup> régiment d’Infanterie, 20<sup>e</sup> section auto jusqu’à sa démobilisation le 31 mars 1920. |
De retour à la vie civile, il s’installe à Paris, se marie en 1923 et a un enfant en 1936. | De retour à la vie civile, il s’installe à Paris, se marie en 1923 et a un enfant en 1936. | ||
− | Frédéric Aroix, d’abord conducteur de motrice à la RATP deviendra chauffeur de taxi. | + | Frédéric Aroix, d’abord conducteur de motrice à la RATP, deviendra chauffeur de taxi. |
− | Avant de partir pour l’Espagne, il habitait rue du Montparnasse à Paris | + | Avant de partir pour l’Espagne, il habitait rue du Montparnasse à Paris (14<sup>e</sup>). |
Sa belle-sœur expliquait son engagement en ces termes : «Il était très à gauche, il ne manquait pas une manifestation, il était toujours le poing levé» (1). | Sa belle-sœur expliquait son engagement en ces termes : «Il était très à gauche, il ne manquait pas une manifestation, il était toujours le poing levé» (1). | ||
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Avant de passer la frontière, le 21 novembre 1936, il écrit de Perpignan à sa femme et à son fils : | Avant de passer la frontière, le 21 novembre 1936, il écrit de Perpignan à sa femme et à son fils : | ||
<blockquote>« Pardonnez-moi mon geste car c’est de tout cœur que je pars, j’espère qu’il en sera de même de vous deux. Votre souvenir me suivra jusqu’au dernier souffle de ma vie malgré que je parte comme les autres avec l’intention de revenir. Mon départ est demain soir pour Barcelone.» (1)</blockquote> | <blockquote>« Pardonnez-moi mon geste car c’est de tout cœur que je pars, j’espère qu’il en sera de même de vous deux. Votre souvenir me suivra jusqu’au dernier souffle de ma vie malgré que je parte comme les autres avec l’intention de revenir. Mon départ est demain soir pour Barcelone.» (1)</blockquote> | ||
− | Il est tué le 12 février 1937 sur [[Le front du Jarama]] | + | Il est tué le 12 février 1937 sur [[Le front du Jarama]]. |
− | Frédéric Aroix figure sur la liste «In Memoriam», «Honneur à la Mémoire» de nos Héros, éditée par l'[[AVER]] (''Epopée d'Espagne'', page 186 ) | + | Frédéric Aroix figure sur la liste «In Memoriam», «Honneur à la Mémoire» de nos Héros, éditée par l'[[AVER]] (''Epopée d'Espagne'', page 186). |
==Sources== | ==Sources== | ||
Correspondance Jacques Aroix, neveu de Frédéric Aroix (1) - AVER, ''Epopée d'Espagne'', Paris, 1956 - RGASPI (BDIC, Mfm 880/3) | Correspondance Jacques Aroix, neveu de Frédéric Aroix (1) - AVER, ''Epopée d'Espagne'', Paris, 1956 - RGASPI (BDIC, Mfm 880/3) | ||
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 31 à 39 ans]] | [[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 31 à 39 ans]] | ||
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Frédéric Aroix est né le 22 mars 1898 à Mauléon-Soule (Basses-Pyrénées).
«Frédéric, frère cadet de mon père, est né dans une famille très nombreuse - 11 enfants, 8 filles et trois garçons – de tradition très catholique comme beaucoup au Pays Basque en ce début du XXe siècle.» (1)
Appelé en 1917, il est mobilisé dans le 12e régiment d’Infanterie, 20e section auto jusqu’à sa démobilisation le 31 mars 1920. De retour à la vie civile, il s’installe à Paris, se marie en 1923 et a un enfant en 1936.
Frédéric Aroix, d’abord conducteur de motrice à la RATP, deviendra chauffeur de taxi.
Avant de partir pour l’Espagne, il habitait rue du Montparnasse à Paris (14e).
Sa belle-sœur expliquait son engagement en ces termes : «Il était très à gauche, il ne manquait pas une manifestation, il était toujours le poing levé» (1).
L’Espagne
Avant de passer la frontière, le 21 novembre 1936, il écrit de Perpignan à sa femme et à son fils :
« Pardonnez-moi mon geste car c’est de tout cœur que je pars, j’espère qu’il en sera de même de vous deux. Votre souvenir me suivra jusqu’au dernier souffle de ma vie malgré que je parte comme les autres avec l’intention de revenir. Mon départ est demain soir pour Barcelone.» (1)
Il est tué le 12 février 1937 sur Le front du Jarama. Frédéric Aroix figure sur la liste «In Memoriam», «Honneur à la Mémoire» de nos Héros, éditée par l'AVER (Epopée d'Espagne, page 186).
Sources
Correspondance Jacques Aroix, neveu de Frédéric Aroix (1) - AVER, Epopée d'Espagne, Paris, 1956 - RGASPI (BDIC, Mfm 880/3)