Camp de concentration d'Argelès-sur-Mer : Différence entre versions

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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L'emplacement du futur camp d'Argelès-sur-Mer (Pyrénées-Orientales) avait été retenu dès 1938 par le gouvernement d'Edouard Daladier. Son éloignement de l'agglomération et les dimensions importantes de sa plage étaient à l'origine de ce choix.
 
L'emplacement du futur camp d'Argelès-sur-Mer (Pyrénées-Orientales) avait été retenu dès 1938 par le gouvernement d'Edouard Daladier. Son éloignement de l'agglomération et les dimensions importantes de sa plage étaient à l'origine de ce choix.
Fin janvier 1939, après la prise de Barcelone le 26 par les nationalistes, le mouvement d'exil déjà commencé s'amplifie, c'est ''La Retirada.'' L'installation du camp s'organise alors dans l'urgence. Une centaine de réfugiés espagnols encadrés par 90 gardes mobiles dressent des barrières de barbelés sur la plage pour délimiter des îlots rectangulaires, de tailles inégales, destinés à répartir les futurs internés par catégories.  
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Le 5 février, la frontière française est enfin ouverte ; les exilés républicains peuvent entrer. Entre cette date et la prise de contrôle de la frontière espagnole par les troupes franquistes, le 11, environ 260 000 réfugiés pénètrent dans le département des Pyrénées-Orientales.
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Fin janvier 1939, après la prise de Barcelone le 26 par les nationalistes, le mouvement d'exil déjà commencé s'amplifie, c'est ''La Retirada.'' L'installation du camp s'organise alors dans l'urgence. Une centaine de réfugiés espagnols encadrés par 90 gardes mobiles dressent des barrières de barbelés sur la plage pour délimiter des îlots rectangulaires, de tailles inégales, destinés à répartir les futurs internés par catégories. Il y en aura 18 dont le n° 10 réservé aux Brigadistes internationaux.
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Le 5 février, la frontière française est enfin ouverte ; les exilés républicains peuvent entrer. De cette date à la prise de contrôle de la frontière espagnole par les troupes franquistes, le 11, environ 260 000 réfugiés pénètrent dans le département des Pyrénées-Orientales. Nous ne possédons pas de chiffres concernant le nombre d'internés au cours des premiers mois tant l'afflux de réfugiés a été important, rapide et imprévu. C'est ce qui explique que le nombre de 2 000 personne prévu dans la capacité d'accueil a été plus que largement dépassé.
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La division en "îlots" ne signifie pas que sur chacun d'eux

Version du 22 août 2022 à 16:55

L'emplacement du futur camp d'Argelès-sur-Mer (Pyrénées-Orientales) avait été retenu dès 1938 par le gouvernement d'Edouard Daladier. Son éloignement de l'agglomération et les dimensions importantes de sa plage étaient à l'origine de ce choix.

Fin janvier 1939, après la prise de Barcelone le 26 par les nationalistes, le mouvement d'exil déjà commencé s'amplifie, c'est La Retirada. L'installation du camp s'organise alors dans l'urgence. Une centaine de réfugiés espagnols encadrés par 90 gardes mobiles dressent des barrières de barbelés sur la plage pour délimiter des îlots rectangulaires, de tailles inégales, destinés à répartir les futurs internés par catégories. Il y en aura 18 dont le n° 10 réservé aux Brigadistes internationaux.

Le 5 février, la frontière française est enfin ouverte ; les exilés républicains peuvent entrer. De cette date à la prise de contrôle de la frontière espagnole par les troupes franquistes, le 11, environ 260 000 réfugiés pénètrent dans le département des Pyrénées-Orientales. Nous ne possédons pas de chiffres concernant le nombre d'internés au cours des premiers mois tant l'afflux de réfugiés a été important, rapide et imprévu. C'est ce qui explique que le nombre de 2 000 personne prévu dans la capacité d'accueil a été plus que largement dépassé.

La division en "îlots" ne signifie pas que sur chacun d'eux