Catégorie:Internement

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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  • ‘’’Le gouvernement Daladier (1938-1940)’’’

Sous la 3e République, le gouvernement Daladier va décréter une série de lois xénophobes : le décret du 2 mai 1938 assigne les étrangers à résidence puis celui du 12 novembre les interne dans des centres spéciaux. Ces lois vont s’appliquer, lors de la Retirada, aux réfugiés civils et militaires républicains qui vont être internés dans différents camps.

Si le gros des brigadistes français a passé la frontière le 12 novembre 1938 (voir l’article Gare d’Austerlitz) sans trop de problèmes (cependant ils ne seront amnistiés qu’à la fin de décembre 1938), il n’en est pas de même pour les volontaires étrangers.

Les décrets de 1938 vont s’appliquer aux Internationaux étrangers qui passent la frontière et défilent devant Marty le 8 février 1939 au Perthus. Ils sont internés soit au Camp de concentration d'Argelès-sur-Mer soit au Camp de concentration de Saint-Cyprien (ce sont les dénominations de l'époque). En février, ils étaient 2 505 à Argelès et 2 872 à Saint-Cyprien. En avril, ils seront transférés au Camp de Gurs.


  • ‘’’La déclaration et la « drôle de guerre » (1939 -1940)’’’

La déclaration de guerre et la dissolution du PCF (27 septembre 1939) vont entraîner une répression contre les militants communistes français, contre les Brigadistes, soupçonnés d’être tous des communistes - déjà suspects, donc fichés dès leur départ pour l’Espagne - et contre les ressortissants allemands, autrichiens, italiens… Ils sont arrêtés et détenus dans des camps.

  • ’’’La France de Vichy (1940-1944)’’’

Après la démission de Daladier, Reynaud, chef du gouvernement démissionne à son tour et le 10 juillet l’Assemblée nationale donne les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain. Un armistice est signé avec l’Allemagne et l’Italie. Ce gouvernement va accroître la répression contre les brigadistes et permettre la visite des camps par la Gestapo et la police italienne (OVRA). Certains brigadistes vont être livrés, selon leur nationalité, aux nazis ou aux fascistes italiens avec les conséquences que cela peut comporter (exécutions, déportation).