CADICH Georges : Différence entre versions
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André Marty, dans une note du 1<sup>er</sup> octobre 1940, défend ce camarade, grièvement blessé, ivre au moment des faits et qui s’est laissé entraîner par un camarade provocateur. | André Marty, dans une note du 1<sup>er</sup> octobre 1940, défend ce camarade, grièvement blessé, ivre au moment des faits et qui s’est laissé entraîner par un camarade provocateur. | ||
− | Il précise que les responsabilités de l’incident sont partagées entre les différents protagonistes et qu’« enfin contrairement aux décisions du secrétariat, j’ai (Marty) été le seul camarade à faire une assemblée de formation aux volontaires internationaux. Le représentant du secrétariat s’y est rendu et a fait une assemblée d’information aux seuls camarades allemands. Il ne faut pas s’étonner si n’apportant pas d’aide politique à ces camarades qui sont presque tous des grands blessés, des moments d’énervement se produisent ». | + | Il précise que les responsabilités de l’incident sont partagées entre les différents protagonistes et qu’« enfin contrairement aux décisions du secrétariat, j’ai (Marty) été le seul camarade à faire une assemblée de formation aux volontaires internationaux. Le représentant du secrétariat s’y est rendu et a fait une assemblée d’information aux seuls camarades allemands. Il ne faut pas s’étonner si n’apportant pas d’aide politique à ces camarades qui sont presque tous des grands blessés, des moments d’énervement se produisent ». Pour André Marty, l’envoi de Georges CADICH devant le tribunal est une injustice. |
− | + | Un article de L’Humanité, daté du 27 septembre 1946, fête son retour ainsi que celui d’[[GUESSOUM_Abderrahman|Abderrahman Guessoum]] | |
Rémy Skoutelsky, dans son livre ''L’espoir guidait leurs pas'' le cite : « un certain Cadich, hébergé à l’hôtel Lux de Moscou » (p 274) et renvoie à Arch. CRCEDHC 517.3.26. | Rémy Skoutelsky, dans son livre ''L’espoir guidait leurs pas'' le cite : « un certain Cadich, hébergé à l’hôtel Lux de Moscou » (p 274) et renvoie à Arch. CRCEDHC 517.3.26. | ||
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Georges Cadich est né en 1914.
Il a été tirailleur dans la Légion étrangère.
Exerçant la profession de fumiste, il était membre du PCF depuis 1933.
Célibataire, il habitait lors de son départ pour l’Espagne, 70, rue de la Glacière à Paris (13e).
L’Espagne
Georges Cadich arrive en Espagne le 17 octobre 1936.
Il est affecté au 11e Bataillon « Louise Michel » de la 13e BI.
Grand blessé, il est rapatrié en France en 1937 et sera soigné en URSS. Rapatrié en juin 1938, il est, l’un des trois grands blessés français (voir Gabriel FORT et Abderrahman Guessoum) à se rendre en URSS pour y être soigné. Dans ce pays, Georges Cadich a fait l’objet d’une plainte de deux femmes à la suite d’une violente altercation.
André Marty, dans une note du 1er octobre 1940, défend ce camarade, grièvement blessé, ivre au moment des faits et qui s’est laissé entraîner par un camarade provocateur.
Il précise que les responsabilités de l’incident sont partagées entre les différents protagonistes et qu’« enfin contrairement aux décisions du secrétariat, j’ai (Marty) été le seul camarade à faire une assemblée de formation aux volontaires internationaux. Le représentant du secrétariat s’y est rendu et a fait une assemblée d’information aux seuls camarades allemands. Il ne faut pas s’étonner si n’apportant pas d’aide politique à ces camarades qui sont presque tous des grands blessés, des moments d’énervement se produisent ». Pour André Marty, l’envoi de Georges CADICH devant le tribunal est une injustice.
Un article de L’Humanité, daté du 27 septembre 1946, fête son retour ainsi que celui d’Abderrahman Guessoum
Rémy Skoutelsky, dans son livre L’espoir guidait leurs pas le cite : « un certain Cadich, hébergé à l’hôtel Lux de Moscou » (p 274) et renvoie à Arch. CRCEDHC 517.3.26.
Sources
RGASPI (BDIC, Mfm 880/8, 545.6.1106) et (Moscou, 545.6.44)