WOLFZAHN Izidor Ernest : Différence entre versions
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Le 16 novembre 193, il sollicite l'adhésion au [[PCE]], et réitère sa demande le 11 octobre 1938. Celle-ci lui est refusée, un rapport non signé indique que ce volontaire serait « peureux » en première ligne et qu'il aurait été relevé de ses fonctions sur le front de l'Ebre après avoir perdu des camions de munitions. Ses capacités d'organisations à l'arrière étaient bonnes, mais diminuaient au front notamment sur l'Ebre. | Le 16 novembre 193, il sollicite l'adhésion au [[PCE]], et réitère sa demande le 11 octobre 1938. Celle-ci lui est refusée, un rapport non signé indique que ce volontaire serait « peureux » en première ligne et qu'il aurait été relevé de ses fonctions sur le front de l'Ebre après avoir perdu des camions de munitions. Ses capacités d'organisations à l'arrière étaient bonnes, mais diminuaient au front notamment sur l'Ebre. | ||
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| − | + | Izydor Wolfzahn est interné en mars 1939 au [[Camp de concentration d'Argelès-sur-Mer]] puis au [[Camp de Gurs]] avec son épouse (pas d'information concernant son enfant). | |
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==La Résistance== | ==La Résistance== | ||
| + | Transféré en octobre 1941 à Brive (Corrèze) dans un camp de travailleurs étrangers, (probablement le 68<sup>e</sup> ou le 651<sup>e</sup> GTE) il organise une quarantaine de républicains Espagnols qui, le 16 août 1944, Wolfzahn à leur tête, rejoignent la 2366 <sup>e</sup> Compagnie FTPF cantonnée à Saint- Pantaléon-de-Larche en Corrèze. Nommé capitaine par la R5 au 51<sup>e</sup> Bataillon adjoint du Commandant Coty. | ||
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Rendu à la vie civile le 1 février 1945, il résidait en 1947 au 9 rue Alphonse Daudet à Brives (Corrèze) avec sa famille. | Rendu à la vie civile le 1 février 1945, il résidait en 1947 au 9 rue Alphonse Daudet à Brives (Corrèze) avec sa famille. | ||
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Isidore Wolfzanh est répertorié sur la liste des résistantes et résistants, homologués FFI, dossier administratif référencé GP 16 P 604146, publiée par le Service Historique du Ministère de la Défense. | Isidore Wolfzanh est répertorié sur la liste des résistantes et résistants, homologués FFI, dossier administratif référencé GP 16 P 604146, publiée par le Service Historique du Ministère de la Défense. | ||
==Sources== | ==Sources== | ||
| + | [[AVER]] ([[MRN]], archives de l’AVER, carton n° 28 bis) - RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 2. D. 782. Op. 3. D. 250. Op. 6. D. 34. 643 et 804) - Service Historique du Ministère de la Défense | ||
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WOLFZAHN Izidor alias Ernest
Izydor Wolfzahn est né le 13 février 1910 à Zbaraz (province de Tarnopol) en Pologne dans une famille de la petite bourgeoisie, il avait 4 sœurs et 2 frères. De 1920 jusqu'en1931, il est membre de Hashomer Hatzair (mouvement de jeunesse juive, laïque et sioniste de gauche né en Pologne en 1913).
De 1925 à 1927, il suit des cours de mécanique de précision (matériel médical et d'horlogerie), puis entre à l'université en formation d'ingénieur en mécanique. En 1927 il suit durant 3 mois une préparation militaire.
Son intérêt pour le mouvement prolétaire naît en 1930 lorsqu’il arrive en Palestine ; alors qu'il travaille dans un kiboutz, il constate la politique d’expropriations des ouvriers arabes et son impossibilité de vivre dans un régime capitaliste. Durant cette période, il adhère à Histadrut (Organisation générale des travailleurs de la terre d'Israël) et devint secrétaire de la fraction rouge du syndicat des métallurgistes regroupant Arabes et Juifs. En 1931 il devient membre du parti communiste de Palestine (PKP) à Haïfa et participe à des manifestations anti-impérialistes. Il est jugé pour activités communistes par le Tribunal d’Haïfa et emprisonné à deux reprises : 1 mois en mai 1932, 4 mois en avril 1933.
Il arrive à Paris vraisemblablement en 1933 (ou 1934) où il trouve un emploi dans une fabrique de matériel d'horlogerie 10 rue du château d'eau dans le 10e arrondissement. Il adhère à la CGTU puis à la CGT, et en 1934 au PCF, cellule 1060 du 10 earrondissement
Membre du secrétariat de la section juive parisienne du SRI, il est représentant du Parti pour ce travail.
Afin de parfaire ses connaissances politiques, il suit des cours durant 1 mois à l'école ouvrière Marxiste (Marxistische Arbeitschule) de Vienne en Autriche, et des cours organisés par la section juive du PCF à Paris. A ce titre, il écrit quelques articles dans le journal juif du SRI sur la politique impérialiste dans les colonies.
Ses lectures sont Le manifeste communiste, les œuvres sélectionnées de Lénine, La révolution de 1917, Le capital, état et révolution, il porte un intérêt plus particulier à la politique économique. Ce volontaire parle, le Polonais, l'Allemand, l'Hébreu, l'Espagnol et le Français. Avant son départ pour l'Espagne, il était célibataire et demeurait à Paris 10e arrondissement.
Sommaire
L’Espagne
Il arrive en Espagne le 19 octobre 1936 par le train « pour lutter contre le fascisme », et affecté au train de combat du Bataillon Dombrowski de la 13e BI. Il participe aux combats de la Brigade sur les fronts du Centre, d’Estrémadure, d'Aragon (voir Offensive franquiste d’Aragon) et de l'Ebre (voir Bataille de l’Ebre). Délégué politique du 2e peloton de la 3e Compagnie, il est nommé lieutenant sur le front de Brunete pour son comportement et chef de l'approvisionnement des munitions.
Le 16 novembre 193, il sollicite l'adhésion au PCE, et réitère sa demande le 11 octobre 1938. Celle-ci lui est refusée, un rapport non signé indique que ce volontaire serait « peureux » en première ligne et qu'il aurait été relevé de ses fonctions sur le front de l'Ebre après avoir perdu des camions de munitions. Ses capacités d'organisations à l'arrière étaient bonnes, mais diminuaient au front notamment sur l'Ebre.
En Espagne ce volontaire rencontre Célina, infirmière polonaise. De cette union naît le 26 mai 1938 à Barcelone une fille prénommée Karolina.
Le 12 décembre 1938 Izydor Wolfzahn se trouve au camp de regroupement de Calella.
Le retour
Izydor Wolfzahn est interné en mars 1939 au Camp de concentration d'Argelès-sur-Mer puis au Camp de Gurs avec son épouse (pas d'information concernant son enfant).
La Résistance
Transféré en octobre 1941 à Brive (Corrèze) dans un camp de travailleurs étrangers, (probablement le 68e ou le 651e GTE) il organise une quarantaine de républicains Espagnols qui, le 16 août 1944, Wolfzahn à leur tête, rejoignent la 2366 e Compagnie FTPF cantonnée à Saint- Pantaléon-de-Larche en Corrèze. Nommé capitaine par la R5 au 51e Bataillon adjoint du Commandant Coty.
Rendu à la vie civile le 1 février 1945, il résidait en 1947 au 9 rue Alphonse Daudet à Brives (Corrèze) avec sa famille.
Isidore Wolfzanh est répertorié sur la liste des résistantes et résistants, homologués FFI, dossier administratif référencé GP 16 P 604146, publiée par le Service Historique du Ministère de la Défense.
Sources
AVER (MRN, archives de l’AVER, carton n° 28 bis) - RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 2. D. 782. Op. 3. D. 250. Op. 6. D. 34. 643 et 804) - Service Historique du Ministère de la Défense
