PAYSE Georges : Différence entre versions

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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Titulaire du certificat, il avait suivi les cours de l’Université Ouvrière pendant un an.
 
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Appelé en 1921, il est incorporé à la 5e puis à la 22e section de la S.O.A..
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Appelé en 1921, il est incorporé à la 5<sup>e</sup> puis à la 22<sup>e</sup> section de la S.O.A..
  
 
Il était chauffeur (tous permis) et travaillait au Garage Paris Seine Auto de Saint-Ouen qui employait 120 ouvriers. Il y gagnait 30 francs par jour. Syndiqué à la CGTU puis à la CGT. Il était délégué du garage depuis le 1er janvier jusqu’à son départ pour l’Espagne.
 
Il était chauffeur (tous permis) et travaillait au Garage Paris Seine Auto de Saint-Ouen qui employait 120 ouvriers. Il y gagnait 30 francs par jour. Syndiqué à la CGTU puis à la CGT. Il était délégué du garage depuis le 1er janvier jusqu’à son départ pour l’Espagne.
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Il avait commencé à s’intéresser à la vie politique en 1921 par la lecture et par la perception de « l’injustice de la société bourgeoise ».  
 
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Il a adhéré le 16 février 1934 au PCF, année où il a participé à toute les manifestations et grèves. Membre du bureau de la cellule, il s’intéressait particulièrement à la politique internationale.
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Il a adhéré le 16 février 1934 au PCF, année où il a participé à toutes les manifestations et grèves. Membre du bureau de la cellule, il s’intéressait particulièrement à la politique internationale.
 
   
 
   
 
Il lisait ''L’Humanité'', ''La Correspondance Internationale'', ''Les Cahiers du Bolchévisme'', ''La vie ouvrière'' ainsi qu’un journal du syndicat des Chauffeurs.  
 
Il lisait ''L’Humanité'', ''La Correspondance Internationale'', ''Les Cahiers du Bolchévisme'', ''La vie ouvrière'' ainsi qu’un journal du syndicat des Chauffeurs.  
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Il a lu des livres de Marx, Lénine et Staline ainsi que de Balzac, Voltaire, Anatole France, Gorki, Tolstoï et Dostoïevski.
 
Il a lu des livres de Marx, Lénine et Staline ainsi que de Balzac, Voltaire, Anatole France, Gorki, Tolstoï et Dostoïevski.
  
 Marié, un enfant, il demeurait 8, rue de Prague (Paris 12<sup>e</sup> arrondissement).
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 Marié, un enfant, il demeurait 8, rue de Prague à Paris (12<sup>e</sup>).
 
==L’Espagne==
 
==L’Espagne==
 
Georges Paysé est arrivé en Espagne le 2 octobre 1936.
 
Georges Paysé est arrivé en Espagne le 2 octobre 1936.
  
 
Après quelques jours à Albacete, il va faire partie des premiers volontaires qui vont former le Bataillon [[Commune de Paris]] de la 11<sup>e</sup>  BI à [[La Roda]] où il sera nommé délégué politique de section. Nommé ensuite sergent, il va commander une section pendant toute la [[Bataille de Madrid]].  
 
Après quelques jours à Albacete, il va faire partie des premiers volontaires qui vont former le Bataillon [[Commune de Paris]] de la 11<sup>e</sup>  BI à [[La Roda]] où il sera nommé délégué politique de section. Nommé ensuite sergent, il va commander une section pendant toute la [[Bataille de Madrid]].  
Le 1er décembre, blessé à la cité Universitaire, il est soigné à « l’hospital de sangre de Madrid ». Lors de la [[Défense de Madrid]], le 7 janvier 1937 il est à nouveau blessé à El Plantío et sera hospitalisé au [[Palace Hôtel (Madrid)]].
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Le 1<sup>er</sup> décembre, blessé à la Cité Universitaire, il est soigné à « l’hospital de sangre de Madrid ». Lors de la [[Défense de Madrid]], le 7 janvier 1937 il est à nouveau blessé à El Plantío et sera hospitalisé au [[Palace Hôtel (Madrid)]].
  
Rétabli, il rejoint son Bataillon et va combattre sur [[le front du Jarama]] où il rencontrera la journaliste Simone Téry, qui l’évoquera ainsi <blockquote>« Il ne faut pas oublier qu’au Jarama on est monté 676 et quarante-huit heures après on était 200. On a tiré plus de cent milles cartouches en une seule journée ! me dit Paysé, qui a des prunelles d’un bleu transparent et parle toujours d’une voix tranquille » (Front de la Liberté, pp. 219-220)</blockquote>.Muté à la 14e BI, il est blessé le 30 mai 1937, lors de l’[[Offensive républicaine sur Ségovie]], pour la troisième fois et hospitalisé à El Goloso,  puis à Huete et Murcia.
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Rétabli, il rejoint son Bataillon et va combattre sur [[le front du Jarama]] où il rencontrera la journaliste Simone Téry, qui l’évoquera ainsi <blockquote>« Il ne faut pas oublier qu’au Jarama on est monté 676 et quarante-huit heures après on était 200. On a tiré plus de cent milles cartouches en une seule journée ! me dit Paysé, qui a des prunelles d’un bleu transparent et parle toujours d’une voix tranquille » (Front de la Liberté, pp. 219-220)</blockquote>. Muté à la 14<sup>e</sup> BI, il est blessé pour la troisième fois, le 30 mai 1937, lors de l’[[Offensive républicaine sur Ségovie]], et hospitalisé à El Goloso,  puis à Huete (Cuenca) et Murcia.
 
En juin 1937, [[JANIN_ Henri|Henri JANIN]] le qualifie ainsi: " Capitaine commandant adjoint du 9<sup>e</sup> Bataillon est à sa place - quoique renfermé a quelques petites faiblesses, a été blessé deux fois - actuellement à l’hôpital. »
 
En juin 1937, [[JANIN_ Henri|Henri JANIN]] le qualifie ainsi: " Capitaine commandant adjoint du 9<sup>e</sup> Bataillon est à sa place - quoique renfermé a quelques petites faiblesses, a été blessé deux fois - actuellement à l’hôpital. »
  
Une permission pour la France lui est accordée du 2 aout au 6 septembre 1937.
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Une permission pour la France lui est accordée du 2 août au 6 septembre 1937.
  
A son retour, avec la 14e BI au cours des combats de [[Cuesta de la Reina]], le 16 octobre 1937, il est blessé, au bras, une quatrième fois, et hospitalisé à l’hôpital d’Ocaña.
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A son retour, avec la 14<sup>e</sup> BI au cours des combats de [[Cuesta de la Reina]], le 16 octobre 1937, il est blessé, au bras, une quatrième fois, et hospitalisé à l’hôpital d’Ocaña (Toledo).
  
Il est affecté à l’Intendance d’Albacete, puis en octobre 1937, muté comme chef d’Etat Major à la 14<sup>e</sup> BI, jusqu’au 8 février 1938, date à laquelle il bénéficie d’une permission de 10 jours à Denia.
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Il est affecté à l’Intendance d’Albacete, puis en octobre 1937, muté comme chef d’Etat-Major à la 14<sup>e</sup> BI, jusqu’au 8 février 1938, date à laquelle il bénéficie d’une permission de 10 jours à Denia.
  
 
En mai 1938, il est nommé responsable de la section du personnel de la base d’Albacete.
 
En mai 1938, il est nommé responsable de la section du personnel de la base d’Albacete.
==La résistance==
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==La Résistance==
 
Georges Paysé est répertorié sur la liste des résistantes et résistants publiée par le Service Historique du Ministère de la Défense référencé, Vincennes GR 16 P 462212.
 
Georges Paysé est répertorié sur la liste des résistantes et résistants publiée par le Service Historique du Ministère de la Défense référencé, Vincennes GR 16 P 462212.
 
==Sources==
 
==Sources==
 
RGASPI (Moscou, F. 545. Op.6. D 1344.) - Téry, Simone, ''Front de la Liberté'', Editions Sociales Internationales, Paris, 1938.
 
RGASPI (Moscou, F. 545. Op.6. D 1344.) - Téry, Simone, ''Front de la Liberté'', Editions Sociales Internationales, Paris, 1938.
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[[Catégorie: Blessés]] [[Catégorie: Résistant]]
 
[[Catégorie: Blessés]] [[Catégorie: Résistant]]

Version actuelle datée du 17 mai 2023 à 18:56

Georges Paysé est né le 23 novembre 1901 à Sully-sur-Loire (Loiret). Son père Charles, qu’il qualifie comme « homme de gauche » était journalier et sa mère, née Augustine Martin, blanchisseuse.

« D’origine ouvrière d’une famille de sept enfants. Mon père journalier décédé en décembre 1937, ma mère blanchisseuse décédée en juin 1921. J’ai commencé à travailler à l’âge de 10 ans ½, à partir de cet âge jusqu’au certificat d’étude primaire 11ans ½ j’allais chaque année de mai à fin octobre garder les troupeaux - après avoir obtenu mon certificat d’étude, j’ai continué ce travail sans interruption, jusqu’à 13 ans - à ce moment j’ai commencé mon apprentissage chez un boucher - j’ai continué ce métier jusqu’à 24 ans - puis j’ai passé mon permis de conduire »

Titulaire du certificat, il avait suivi les cours de l’Université Ouvrière pendant un an.

Appelé en 1921, il est incorporé à la 5e puis à la 22e section de la S.O.A..

Il était chauffeur (tous permis) et travaillait au Garage Paris Seine Auto de Saint-Ouen qui employait 120 ouvriers. Il y gagnait 30 francs par jour. Syndiqué à la CGTU puis à la CGT. Il était délégué du garage depuis le 1er janvier jusqu’à son départ pour l’Espagne.

« j’ai travaillé comme chauffeur , principalement à Paris comme conducteur de taxi je faisais ce métier lorsque je suis venu en Espagne Syndiquer a partir du 16-1-1933 C.G.T.U. carte n° 35976 au syndicat des Cochers et Chauffeurs de la Seine par la suite à la CGT délégué du garage P.S.A. à St Ouen en 1936 ° de médaille 24.280. Au début du mouvement espagnol mos syndicat avait decider de colecter la somme necessaire pour envoyer une ambulance en Espagne j’ai ramasser a mon garage 767frs. »

Il avait commencé à s’intéresser à la vie politique en 1921 par la lecture et par la perception de « l’injustice de la société bourgeoise ».

Il a adhéré le 16 février 1934 au PCF, année où il a participé à toutes les manifestations et grèves. Membre du bureau de la cellule, il s’intéressait particulièrement à la politique internationale.

Il lisait L’Humanité, La Correspondance Internationale, Les Cahiers du Bolchévisme, La vie ouvrière ainsi qu’un journal du syndicat des Chauffeurs.

Il a lu des livres de Marx, Lénine et Staline ainsi que de Balzac, Voltaire, Anatole France, Gorki, Tolstoï et Dostoïevski.

 Marié, un enfant, il demeurait 8, rue de Prague à Paris (12e).

L’Espagne

Georges Paysé est arrivé en Espagne le 2 octobre 1936.

Après quelques jours à Albacete, il va faire partie des premiers volontaires qui vont former le Bataillon Commune de Paris de la 11e BI à La Roda où il sera nommé délégué politique de section. Nommé ensuite sergent, il va commander une section pendant toute la Bataille de Madrid. Le 1er décembre, blessé à la Cité Universitaire, il est soigné à « l’hospital de sangre de Madrid ». Lors de la Défense de Madrid, le 7 janvier 1937 il est à nouveau blessé à El Plantío et sera hospitalisé au Palace Hôtel (Madrid).

Rétabli, il rejoint son Bataillon et va combattre sur le front du Jarama où il rencontrera la journaliste Simone Téry, qui l’évoquera ainsi

« Il ne faut pas oublier qu’au Jarama on est monté 676 et quarante-huit heures après on était 200. On a tiré plus de cent milles cartouches en une seule journée ! me dit Paysé, qui a des prunelles d’un bleu transparent et parle toujours d’une voix tranquille » (Front de la Liberté, pp. 219-220)

. Muté à la 14e BI, il est blessé pour la troisième fois, le 30 mai 1937, lors de l’Offensive républicaine sur Ségovie, et hospitalisé à El Goloso, puis à Huete (Cuenca) et Murcia.

En juin 1937, Henri JANIN le qualifie ainsi: " Capitaine commandant adjoint du 9e Bataillon est à sa place - quoique renfermé a quelques petites faiblesses, a été blessé deux fois - actuellement à l’hôpital. »

Une permission pour la France lui est accordée du 2 août au 6 septembre 1937.

A son retour, avec la 14e BI au cours des combats de Cuesta de la Reina, le 16 octobre 1937, il est blessé, au bras, une quatrième fois, et hospitalisé à l’hôpital d’Ocaña (Toledo).

Il est affecté à l’Intendance d’Albacete, puis en octobre 1937, muté comme chef d’Etat-Major à la 14e BI, jusqu’au 8 février 1938, date à laquelle il bénéficie d’une permission de 10 jours à Denia.

En mai 1938, il est nommé responsable de la section du personnel de la base d’Albacete.

La Résistance

Georges Paysé est répertorié sur la liste des résistantes et résistants publiée par le Service Historique du Ministère de la Défense référencé, Vincennes GR 16 P 462212.

Sources

RGASPI (Moscou, F. 545. Op.6. D 1344.) - Téry, Simone, Front de la Liberté, Editions Sociales Internationales, Paris, 1938.