DENECE Emilien

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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Emilien Denecé est né le 21 décembre 1910 à Cerny en Seine-et-Oise.

Il était ouvrier agricole. Affilié à la CGT, il faisait partie du syndicat agricole d’Etampes. Il était sympathisant du PCF.

Avant son départ comme volontaire pour l'Espagne républicaine, il était célibataire.

L’Espagne

Il arrive à Figueras le 27 août 1938, via Massanet, avec 4 camarades (voir Passage clandestin des Pyrénées).

En provenance du Centre de Recrutement et d’Instruction Militaire de Cambrils, il est affecté, le 12 septembre 1938, à la 4e Compagnie du Bataillon André Marty de la 14e BI.

Il participe aux combats de la Bataille de l’Ebre. Evacué du front à cause d’une grippe, il est blessé aux jambes lors d’un bombardement et hospitalisé (nom de l’hôpital illisible).

Au sujet des 13 points du gouvernement Negrin qu’il a lus et étudiés, il écrit ce qui suit :

« Ces lideal du Front populaire s’il était bien appliqué ».

Et à propos de la politique du Front Populaire en Espagne :

« Mon opinion est que le front populaire espagnol est très bien organisez et qu’il est dirigé par homme à poigne et sincère. »

Pour lui c’est une politique bonne et juste « parce que c’est l’idéal d’une vraie république. »

Au sujet des B.I. il écrit :

« La politique du front populaire est étant bien appliqué le soulagement de louvrier et ces droit à la vie reelle qu’il a droit [et] pouvoir manger à sa faim et se reposer en homme et non en bêttes de somme. Les brigades en temps entifascistes ont fait tous leurs devoirs ; en Espagne ils ont montré et appris la tactique et la discipline militaire qu’il faut employer en temps de guerre à nos camarades espagnols ; puis ils ont repousé les fascistes en leur infligeant notre perte ; et aussi la terreur des hommes qui ne veule pas être conduit par des bouros de la liberté. »

Emilien Denecé demande à être rapatrié en France, à Cerny en Seine-et-Oise où demeurent ses grands-parents et se dit prêt à accepter « n’importe quel travail de la terre : culture ou terrasse. »

Il fait partie du convoi de volontaires rapatriés d’Espagne qui arrive à la Gare d’Austerlitz le 13 novembre 1938 et qui donne lieu à un imposant défilé jusqu’à la Maison des Métallos.

Sources

AVER (MRN, archives AVER, carton n° 28 bis) - RGASPI (BDIC, Mfm 880/9, 545.6.1154) et (Moscou, F. 545. Op.2 D.370 et F. 545. Op.6 D.36 et D.44)