JACOB Georges
Georges Jacob est probablement né en 1913.
Vendeur de profession, il adhérait à la CGT, à Paris, et il était membre du PCF.
Avant son départ pour l'Espagne, il résidait à Levallois (Seine).
L'Espagne
Après avoir franchi illégalement la frontière (voir article Passage clandestin des Pyrénées), le volontaire Georges Jacob arrive à Figueras, via Massanet, le 8 novembre 1937. Il avait informé ses proches de son départ.
Après le centre d’instruction de Villanueva de la Jara, il est affecté, le 24 novembre, comme soldat, au Bataillon André Marty de la 14e BI et participe aux opérations de Valdemorillo. Un rapport du 14 janvier 1938 mentionne qu'en raison d'un excès de boisson, il a eu une conduite indécente et a même tenté de provoquer un scandale, raison pour laquelle il a été arrêté et sanctionné par une retenue de 10 jours de solde (voir article Sanctions).
Lors de l' Offensive franquiste d'Aragon, il combat à Caspe le 15 mars. Il a été blessé le 28 mai à la jambe gauche lors d'un bombardement et hospitalisé pendant 2 mois à Barcelone, Mataro et Vich.
Dans le questionnaire de rapatriement complété à l'automne 1938, il dit connaître les 13 points du gouvernement d'Unité Nationale de Negrin et approuve la politique du Front Populaire en Espagne, bonne et juste «pour baucou de chose ».
Il peut rentrer en France et pense pouvoir y trouver du travail. Il veut rentrer à Levallois où demeurent ses parents. La cartothèque des Français (page 147) comporte Georges Jacob avec les mentions « numéro : 3177 », « âge:25 ans », « arme:soldat », « capacité politique : MBAO (voir BAO ».
Sources
RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 3. D. 366 ; D. 367 et Op. 6. D.1038 ; D.1239)