MARTOS André

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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André Martos est né le 28 novembre 1912 à Oran (Algérie). Il avait deux frères (Nous pouvons supposer raisonnablement que Georges Joseph (Joe) MARTOS (voir biographie) était son frère).

Détenteur du Certificat d' Etudes Primaires, il est mobilisé en 1932 et accomplit son service militaire au 80e Régiment d’Infanterie. Il sera démobilisé avec le grade de caporal.

Rendu à la vie civile, il s'intéresse à la politique par ses lectures et, selon ses dires, à cause de la tyrannie militaire et de l'agression patronale envers sa famille. Il trouve un intérêt tout particulier pour les revendications ouvrières et la politique étrangère.

En 1936 il prend part à toutes les grèves et mouvements ouvriers. Syndiqué à la CGT il assure la fonction de délégué de grève.

Boiseur dans le bâtiment, son dernier emploi, avant son départ comme volontaire en Espagne républicaine, fut à l'aéroport du Bourget pour un salaire de 69 Francs par jour dans une entreprise qui employait 200 personnes.

Il était marié et père de deux filles. Il semble qu'il demeurait à Marseille (Bouches-du-Rhône).

L'Espagne

André Martos arrive en Espagne, « en passant par la montagne », le 16 novembre 1936 « pour écraser le fascisme ».

Il est affecté successivement à la 13e BI, 10e Bataillon Henri Vuillemin, 1ère Compagnie et, en décembre 1936, à la 14e BI, 10e Bataillon puis, en juin 1938, au Bataillon Henri Barbusse, 3e Compagnie.

Il participe aux combats de Lopera, où il reçoit sa première blessure, et à ceux qui ont lieu sur Le front du Jarama. Il est nommé Cabo le 24 avril et Brigada le 5 mai 1937.

Après les combats de Balsain (29 mai – 5 juin 1937), en juillet 1937, il obtient une permission qu'il passe en France. Il semblerait qu'à cette occasion il adhère au PCF (date de son adhésion en juillet 1937) à Marseille, cellule du Boulevard National.

Il retourne en Espagne et participe aux combats sur les fronts de Santa Maria de la Alameda, et de Valdemorillo.

André Martos, parlait l'espagnol et l'italien, ce qui lui vaudra de faire des traductions dans le Bataillon.

La Résistance

Son nom figure dans les dossiers administratifs des résistants du Service Historique de la Défense avec la cote GR 16 P 4000079, non homologué.

Sources

AVER (MRN Champigny-sur-Marne, archives de l’AVER, carton n° 17)

RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 6. D. 1308)

Service Historique de la Défense.