PERINI Jules

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
Sauter à la navigation Sauter à la recherche

Jules Perini est né le 4 novembre 1902.

Il travaillait comme garçon de café à Meknès (Maroc), au Café Français, boulevard Lyautey.

Il n’était ni syndiqué ni membre d' un parti politique.

Il était célibataire au moment de son départ pour l’Espagne.

L’Espagne

Jules Perini arrive en Espagne le 20 décembre 1936 et est affecté au 10e Bataillon de la 14e BI.

Il est mitrailleur, et sa dernière unité est la 3ème compagnie du bataillon des fortifications.

Le 11 décembre 1937, il est admis à suivre les cours de l’École des Sous-officiers à Peladillan. De retour de l'école, il suit les cours de peloton de caporaux de son unité (OJ n° 30 du 24 février 1938).

Il participe en première ligne aux combats de Lopera (qu’il écrit L’Opéra), Las Rozas, Jarama, Balsain (Offensive républicaine sur Ségovie) et Caspe ( Offensive franquiste d'Aragon). Il passe ainsi 14 mois au front.

Il est blessé une fois, d’un éclat d’obus reçu au thorax, côté gauche, sur Le front du Jarama le 16 février 1937. Il est hospitalisé à Murcia et Orihuela, hôpital n°1, du 17 février 1937 au 3 mai 1937.

Il obtient une permission de 7 jours qu’il passe en Espagne, à Benissa.

Dans le formulaire de rapatriement, il indique trouver "justes" les 13 points du gouvernement d’union populaire du président Negrin, et reconnaît un « rôle très important » aux brigades internationales.

Il indique aussi vouloir être rapatrié à Meknès où il a deux sœurs et où il peut retrouver son travail de garçon de café, chez M. Tomasini. Il précise qu’il a été puni une fois, en août 1938, que c’est pour cela qu’il a été envoyé dans une compagnie disciplinaire des fortifications ; mais il ne sait pas pourquoi il a été puni :

« je pense que si je méritais cette punition j’aurais du être avertis pourquoi j’étais punis ».

Une note du responsable de la section française des Cadres du PCE de Barcelone, non datée, rappelle qu’il n’est pas membre du PC, qu’il « n’a pas de grandes connaissances politiques et n’a jamais rien fait pour y remédier », qu’il est « paresseux » mais finit en le signalant comme « bon antifasciste » et « comme un élément à aider et à conseiller au point de vue politique ».

Il est rapatrié en décembre 1938, noté comme « non membre du parti » avec les appréciations suivantes : « passable », « connaissances politiques médiocres », ce qui confirme les notations du responsable du PCE. Il passe par Marseille, puis arrive à Alger. On perd sa trace ensuite.

Sources

RGASPI (Moscou, F.545. Op.3. D.368, et Op.6. D. 1044 et 1348) -