THILY Armand André : Différence entre versions
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Ce jeune médecin, membre du PCF, demeurait 21, rue Clos-Feuquières dans le 15<sup>ème</sup> arrondissement de Paris (Seine). | Ce jeune médecin, membre du PCF, demeurait 21, rue Clos-Feuquières dans le 15<sup>ème</sup> arrondissement de Paris (Seine). | ||
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Après avoir participé à la Défense d’Irun [[Front du Nord, il poursuit les combats dans la partie nord de l’Espagne. Entre septembre 1936 et février 1937 il soigne les blessés et organise les services sanitaires sur ce front. Il est ensuite sur le front de Pajares et devient médecin-chef de l’hôpital de Mieres au sein de la 57<sup>ème</sup> Division de l’armée du Nord. | Après avoir participé à la Défense d’Irun [[Front du Nord, il poursuit les combats dans la partie nord de l’Espagne. Entre septembre 1936 et février 1937 il soigne les blessés et organise les services sanitaires sur ce front. Il est ensuite sur le front de Pajares et devient médecin-chef de l’hôpital de Mieres au sein de la 57<sup>ème</sup> Division de l’armée du Nord. |
Version actuelle datée du 30 novembre 2023 à 22:43
Armand André Thily est probablement né en 1911.
Ce jeune médecin, membre du PCF, demeurait 21, rue Clos-Feuquières dans le 15ème arrondissement de Paris (Seine).
L’Espagne
Armand André Thily est arrivé en Espagne en août 1936.
Après avoir participé à la Défense d’Irun [[Front du Nord, il poursuit les combats dans la partie nord de l’Espagne. Entre septembre 1936 et février 1937 il soigne les blessés et organise les services sanitaires sur ce front. Il est ensuite sur le front de Pajares et devient médecin-chef de l’hôpital de Mieres au sein de la 57ème Division de l’armée du Nord.
Pendant les derniers jours de la résistance républicaine en Asturies, il écrivit un article dans le journal « Avance » du 19 octobre 1937 dans lequel il dénonçait la fuite de certains dirigeants politiques ainsi que de membres de la justice, le 12 octobre, à bord du bateau « Somo ». Il demandait au « Conseil des Asturies » de lui accorder la nationalité espagnole.
Arrêté alors qu’il soignait des blessés, le tribunal militaire franquiste le condamna à la peine de mort. Il fut fusillé le 15 février 1938.
Sources
ACER, bulletin de liaison n°3, février 2004 (adaptation et traduction de Patrick Diaz du site Asturias republicana)