ROYER MARRANE Henriette : Différence entre versions

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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Henriette Royer est née le 16 janvier 1901 à Lyon.
 
Henriette Royer est née le 16 janvier 1901 à Lyon.
 
   
 
   
Membre du PCF depuis 1920, elle est envoyée à Moscou comme secrétaire  en 1932. Elle accueillera et se liera d’amitié avec Lise London : « Nous suivrons le même itinéraire : après Moscou, L’Espagne, la Résistance, les camps nazis » (Lise London, p 132)
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Membre du PCF depuis 1920, elle est envoyée à Moscou comme secrétaire  en 1932. Elle accueillera Lise London et se liera d’amitié avec elle : « Nous suivrons le même itinéraire : après Moscou, l’Espagne, la Résistance, les camps nazis » (Lise London, p. 132).
  
 
Là-bas, elle rencontre Trifon Medrano, dont elle tombe amoureuse.
 
Là-bas, elle rencontre Trifon Medrano, dont elle tombe amoureuse.
 
==l’Espagne==
 
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Elle rejoindra  Trifon Medrano à Valence.  
 
Elle rejoindra  Trifon Medrano à Valence.  
Après sa mort  à  Bilbao « où il présidait une réunion des JSU de Biscaye pour organiser leur participation à la défense de la « Ceinture de fer » », elle se mettra à la disposition  des brigades Internationales. (Lise London, p.271)
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Après sa mort  à  Bilbao « où il présidait une réunion des JSU de Biscaye pour organiser leur participation à la défense de la « Ceinture de fer » », elle se mettra à la disposition  des brigades Internationales. (Lise London, p. 271).
  
 
Affectée à la base d’Albacete,  elle travaille au secrétariat technique.  
 
Affectée à la base d’Albacete,  elle travaille au secrétariat technique.  
  
Elle reste en Espagne bien après le départ des volontaires français, puisque son départ est demandé le 20 décembre 1938.
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Elle reste en Espagne bien après le départ des volontaires français, puisque le sien est demandé le 20 décembre 1938.
 
==La Résistance==
 
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Entrée en résistance, elle est reconnue par un cagoulard infiltré dans les BI, Henri Dupré (fiche en cours d’élaboration) :  
 
Entrée en résistance, elle est reconnue par un cagoulard infiltré dans les BI, Henri Dupré (fiche en cours d’élaboration) :  
  
« Au cours d’une mission, elle est reconnue sur le quai de la gare de Lille par Dupré. Arrêtée et déportée en février 1942 à Ravensbrück, elle y meurt le 27 juillet 1944. » (Rémy Skoutelsky, p 314)
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« Au cours d’une mission, elle est reconnue sur le quai de la gare de Lille par Dupré. Arrêtée et déportée en février 1942 à Ravensbrück, elle y meurt le 27 juillet 1944. » (Rémy Skoutelsky, p. 314).
 
==Sources==
 
==Sources==
London Lise, ''Le printemps des camarades'', Ed du Seuil, Paris, 1996  
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London Lise, ''Le printemps des camarades'', Ed du Seuil, Paris, 1996.
  
Skoutelsky, Rémy, ''L’Espoir guidait leurs pas'', Grasset, Paris 1998
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Skoutelsky, Rémy, ''L’Espoir guidait leurs pas'', Grasset, Paris 1998.
  
RGASPI (Moscou, F.545 Op.6 D.1303)
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RGASPI (Moscou, F.545 Op.6 D.1303).
 
[[Catégorie: Brigadistes]]  [[Catégorie: Femmes]] [[Catégorie: Age: 31 à 39 ans]]
 
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Version actuelle datée du 15 novembre 2018 à 23:56

Henriette Royer est née le 16 janvier 1901 à Lyon.

Membre du PCF depuis 1920, elle est envoyée à Moscou comme secrétaire en 1932. Elle accueillera Lise London et se liera d’amitié avec elle : « Nous suivrons le même itinéraire : après Moscou, l’Espagne, la Résistance, les camps nazis » (Lise London, p. 132).

Là-bas, elle rencontre Trifon Medrano, dont elle tombe amoureuse.

l’Espagne

Elle rejoindra Trifon Medrano à Valence. Après sa mort à Bilbao « où il présidait une réunion des JSU de Biscaye pour organiser leur participation à la défense de la « Ceinture de fer » », elle se mettra à la disposition des brigades Internationales. (Lise London, p. 271).

Affectée à la base d’Albacete, elle travaille au secrétariat technique.

Elle reste en Espagne bien après le départ des volontaires français, puisque le sien est demandé le 20 décembre 1938.

La Résistance

Entrée en résistance, elle est reconnue par un cagoulard infiltré dans les BI, Henri Dupré (fiche en cours d’élaboration) :

« Au cours d’une mission, elle est reconnue sur le quai de la gare de Lille par Dupré. Arrêtée et déportée en février 1942 à Ravensbrück, elle y meurt le 27 juillet 1944. » (Rémy Skoutelsky, p. 314).

Sources

London Lise, Le printemps des camarades, Ed du Seuil, Paris, 1996.

Skoutelsky, Rémy, L’Espoir guidait leurs pas, Grasset, Paris 1998.

RGASPI (Moscou, F.545 Op.6 D.1303).