LAMOUR Jean, Louis : Différence entre versions
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Il a participé aux combats de la [[Ciudad Universitaria]] [[Bataille de Madrid]]), de Las Rozas ([[Défense de Madrid]]), du [[Front du Jarama]], [[Teruel (décembre 1937)]] et à la [[Bataille de l’Ebre]]. | Il a participé aux combats de la [[Ciudad Universitaria]] [[Bataille de Madrid]]), de Las Rozas ([[Défense de Madrid]]), du [[Front du Jarama]], [[Teruel (décembre 1937)]] et à la [[Bataille de l’Ebre]]. | ||
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Il avait été détenu le 20 mai 1937 « pour avoir quitté sa batterie le 3.4.37 pour se rendre à Valence [pour] voir le Consul. Femme et enfants malades. » | Il avait été détenu le 20 mai 1937 « pour avoir quitté sa batterie le 3.4.37 pour se rendre à Valence [pour] voir le Consul. Femme et enfants malades. » | ||
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Jean Louis Lamour est né le 10 avril 1901 à Brest.
Il exerçait la profession de polisseur sur métaux et était syndiqué depuis 1925.
Il était marié et avait des enfants.
L’Espagne
Jean Louis Lamour arrive en Espagne le 6 novembre 1936.
Il est affecté à la Batterie Franco-belge de la 11e BI puis à une batterie Antitank.
Il a participé aux combats de la Ciudad Universitaria Bataille de Madrid), de Las Rozas (Défense de Madrid), du Front du Jarama, Teruel (décembre 1937) et à la Bataille de l’Ebre. En tout, il a passé 20 mois sur le front : du 18 novembre 1936 au 16 mars 1938 et du 26 juillet au 20 septembre 1938.
Il avait été détenu le 20 mai 1937 « pour avoir quitté sa batterie le 3.4.37 pour se rendre à Valence [pour] voir le Consul. Femme et enfants malades. » En juillet 1937, il est promu sergent.
Il a été blessé deux fois. La première fois à Madrid (voir article sur la Batterie Franco-belge) et la seconde fois, après une bataille non précisée, il été hospitalisé à Huete pendant huit jours. Il n ‘est jamais parti en permission en France.
Dans son rapport de démobilisation Lucien BIGOURET (voir la biographie de ce volontaire) note que c’est un « sympathisant du parti », « discipliné et travailleur », « très courageux » qui « a toujours eu un bon moral » même s’il « buvait un coup de temps en temps, mais jamais grave ne provocant aucun scandale ».
Jean Lamour fait partie du convoi de volontaires (numéro 435) rapatriés d’Espagne qui arrive à la Gare d’Austerlitz le 13 novembre 1938. Il déclare se rendre à Champigny-sur-Marne.
Sources
AVER (MRN, archives de l’AVER, carton 28 bis) - RGASPI (Moscou, F. 545. Op.6. D. ) - ‘’Pasaremos’’, bulletin de la 11e BI, numéro du 2 mars 1937