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René Ginet est né le 23 octobre 1912 à Vienne (Isère).
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René Ginet est né le 23 octobre 1912 à Vienne (Isère). Son père, Charles, était menuisier et sa mère, Emilie (nom illisible), sans profession.
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René a très peu connu son père qui fut tué le 11 mars 1915 à Parroy (Meurthe-et-Moselle) durant la première guerre mondiale.
  
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Métallurgiste, il était syndiqué à la CGT.
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Exerçant une profession dans le secteur de la métallurgie, il était syndiqué à la CGT, membre de la FSGT et administrateur d'une Maison du Peuple.
 
   
 
   
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Membre de la FSGT, il était administrateur d’une Maison du Peuple.
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Avant son départ comme volontaire pour l'Espagne républicaine, il était célibataire, et demeurait 7, rue de l’Hôtel de Ville à Bourg-de-Péage (Drôme).
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==L’Espagne==
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Après avoir franchi illégalement la frontière (voir [[Passage clandestin des Pyrénées]], René Ginet arrive à [[Figueras]], via Agullana, avec un groupe de 66 autres volontaires le 15 février 1938. Ils sont dirigés sur [[Albacete]] le 18.  
  
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Célibataire, il demeurait 7, rue de l’Hôtel de ville à Bourg-de-Péage (Drôme).
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René est affecté à la batterie antiaérienne de la 14<sup>e</sup> BI. Une appréciation du PC de cette batterie, datée de janvier 1939 et établie à Valence, le qualifie de "militairement et politiquement bon".
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Après avoir franchi illégalement la frontière (voir [[Passage clandestin des Pyrénées]], René Ginet arrive, via Agullana, avec un groupe de 66 autres volontaires à [[Figueras]] le 15 février 1938.
 
  
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Affecté à un groupe de la DCA, une appréciation,  datée de janvier 1939 et établie à Valence, le qualifie de « Militar y politicamente bien »
 
 
==La Résistance==
 
==La Résistance==
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René Ginet est répertorié sur la liste des résistantes et résistants publiée par le Service historique de la Défense référencé, Vincennes GR 16 P 256511 ainsi que dans les dossiers Vincennes SHD/ GR 28 P 2 322 et Vincennes SHD/ GR 28 P 11 53
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René Ginet s'engage dans les Forces Aériennes Françaises Libres. Il est affecté au 2<sup>e</sup> RCP (Régiment de Chasseurs Parachutistes) ou 4<sup>e</sup> SAS (Special Air Service) du commandant Bourgoin. [La mission des SAS était, en lien avec l'opération Overlord, de renforcer et d'encadrer les maquis bretons afin de retarder l'intervention, sur le front de Normandie, des troupes allemandes stationnées en Bretagne].
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Parachuté dans le Morbihan le 18 juin 1944, il est tué le 18 août suivant à Rochefort-en-Terre (Morbihan).
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Il a été déclaré "Mort pour la France" et homologué FFL.
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Dans le Morbihan, le nom de René Ginet est inscrit sur le mémorial des parachutistes SAS de la France libre érigé près du moulin de la Grée à Plumélec.
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En Saône-et-Loire, il figure sur le mémorial international des SAS à Sennecey-le-Grand.
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René Ginet est répertorié sur la liste des résistantes et résistants publiée par le Service historique de la Défense référencé, Vincennes GR 16 P 256511 ainsi que dans les dossiers Vincennes SHD/ GR 28 P 2 322 et Vincennes SHD/ GR 28 P 11 53.
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Son nom se trouve également dans les dossiers de l'AVCC de Caen, référencé AC 21 P 194841.
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==Sources==
 
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RGASPI (Moscou, F. 545 Op.6. D.36 ; D.44 et D.1204)
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RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 2. D. 303, Op.6. D.36, D.44 et D.1204)
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Archives départementales de l'Isère, Etat Civil
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AVCC Caen
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Site internet Les Amis de la Résistance du Morbihan, ANACR-56-
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Version actuelle datée du 11 février 2024 à 17:33

René Ginet est né le 23 octobre 1912 à Vienne (Isère). Son père, Charles, était menuisier et sa mère, Emilie (nom illisible), sans profession. René a très peu connu son père qui fut tué le 11 mars 1915 à Parroy (Meurthe-et-Moselle) durant la première guerre mondiale.

Exerçant une profession dans le secteur de la métallurgie, il était syndiqué à la CGT, membre de la FSGT et administrateur d'une Maison du Peuple.

Avant son départ comme volontaire pour l'Espagne républicaine, il était célibataire, et demeurait 7, rue de l’Hôtel de Ville à Bourg-de-Péage (Drôme).

L’Espagne

Après avoir franchi illégalement la frontière (voir Passage clandestin des Pyrénées, René Ginet arrive à Figueras, via Agullana, avec un groupe de 66 autres volontaires le 15 février 1938. Ils sont dirigés sur Albacete le 18.

René est affecté à la batterie antiaérienne de la 14e BI. Une appréciation du PC de cette batterie, datée de janvier 1939 et établie à Valence, le qualifie de "militairement et politiquement bon".

La Résistance

René Ginet s'engage dans les Forces Aériennes Françaises Libres. Il est affecté au 2e RCP (Régiment de Chasseurs Parachutistes) ou 4e SAS (Special Air Service) du commandant Bourgoin. [La mission des SAS était, en lien avec l'opération Overlord, de renforcer et d'encadrer les maquis bretons afin de retarder l'intervention, sur le front de Normandie, des troupes allemandes stationnées en Bretagne]. Parachuté dans le Morbihan le 18 juin 1944, il est tué le 18 août suivant à Rochefort-en-Terre (Morbihan). Il a été déclaré "Mort pour la France" et homologué FFL. Dans le Morbihan, le nom de René Ginet est inscrit sur le mémorial des parachutistes SAS de la France libre érigé près du moulin de la Grée à Plumélec. En Saône-et-Loire, il figure sur le mémorial international des SAS à Sennecey-le-Grand. René Ginet est répertorié sur la liste des résistantes et résistants publiée par le Service historique de la Défense référencé, Vincennes GR 16 P 256511 ainsi que dans les dossiers Vincennes SHD/ GR 28 P 2 322 et Vincennes SHD/ GR 28 P 11 53. Son nom se trouve également dans les dossiers de l'AVCC de Caen, référencé AC 21 P 194841.

Sources

RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 2. D. 303, Op.6. D.36, D.44 et D.1204)

Archives départementales de l'Isère, Etat Civil

AVCC Caen

Site internet FFL-SAS-Site 22sas12.over-blog.com

Site internet Les Amis de la Résistance du Morbihan, ANACR-56-

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