OSSART Roger : Différence entre versions

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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Roger Ossart est né le 20 février 1915 à Flixecourt (Somme).
 
Roger Ossart est né le 20 février 1915 à Flixecourt (Somme).
 
<blockquote>« Mon père était un modeste employé des chemins de fer, issu d’une famille paysanne. Nous habitions dans une petite localité, près d’Abbeville, dans le département de la Somme. J’avais eu la chance d’accéder à un certain niveau d’études, qui furent interrompues par une longue maladie […]. (''Le sel de la terre'', p 47)</blockquote>
 
<blockquote>« Mon père était un modeste employé des chemins de fer, issu d’une famille paysanne. Nous habitions dans une petite localité, près d’Abbeville, dans le département de la Somme. J’avais eu la chance d’accéder à un certain niveau d’études, qui furent interrompues par une longue maladie […]. (''Le sel de la terre'', p 47)</blockquote>
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Le 4 juin 1937, à sa demande, il est affecté à la 86<sup>e</sup> Brigade et participe aux combats de Pozoblanco. Il est alors nommé lieutenant le 15 juin 1937.
 
Le 4 juin 1937, à sa demande, il est affecté à la 86<sup>e</sup> Brigade et participe aux combats de Pozoblanco. Il est alors nommé lieutenant le 15 juin 1937.
  
Parti en permission en France le 2 octobre, il revient et rejoint [[Figueras]], via Espolla (voir article [[Passage clandestin des Pyrénées]]), le 12 novembre 1938.
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Parti en permission en France le 2 octobre, il revient et rejoint [[Figueras]], via Espolla (voir article [[Passage clandestin des Pyrénées]]), le 12 novembre 1937.
  
 
Selon un rapport d’André Marty, daté du 20 janvier 1939, « en mars-avril au moment de la rupture du front d’Aragon, se trouvait comme officier-adjoint à la délégation des B.I. à Barcelone. Comme officier  de service à la délégation des B.I. à Barcelone il a fait preuve d’une grande activité. A partir du mois de Mai 1938 la présence à Barcelone de sa femme (jeune fille espagnole sans éducation politique) (voir biographie [[ARRANZ_Adelaïde ep OSSART|Adelaïde ARRANZ  ep OSSART]]) l’a mené progressivement à commettre des erreurs  de plus en plus sérieuses. »
 
Selon un rapport d’André Marty, daté du 20 janvier 1939, « en mars-avril au moment de la rupture du front d’Aragon, se trouvait comme officier-adjoint à la délégation des B.I. à Barcelone. Comme officier  de service à la délégation des B.I. à Barcelone il a fait preuve d’une grande activité. A partir du mois de Mai 1938 la présence à Barcelone de sa femme (jeune fille espagnole sans éducation politique) (voir biographie [[ARRANZ_Adelaïde ep OSSART|Adelaïde ARRANZ  ep OSSART]]) l’a mené progressivement à commettre des erreurs  de plus en plus sérieuses. »

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OSSART Roger photo.png

Roger Ossart est né le 20 février 1915 à Flixecourt (Somme).

« Mon père était un modeste employé des chemins de fer, issu d’une famille paysanne. Nous habitions dans une petite localité, près d’Abbeville, dans le département de la Somme. J’avais eu la chance d’accéder à un certain niveau d’études, qui furent interrompues par une longue maladie […]. (Le sel de la terre, p 47)

Il a fait des études secondaires.

Il a adhéré au PCF en 1932, en 1934 au mouvement Amsterdam-Pleyel et en 1935 aux Amis de l'Union Soviétique.

Participant à la propagande pour l’Espagne républicaine, Roger Ossart se sent en porte-à-faux et décide de partir.

L’Espagne

Arrivé en Espagne le 1er décembre 1936, il est affecté au Bataillon Henri Barbusse de la 14e BI. Lors d’un bombardement de l’aviation, le 30 décembre il est blessé. Après 8 jours d’hospitalisation, il est évacué et versé au service auxiliaire le 7 janvier 1937 comme officier de Service à l’Etat-major d’Albacete. Il est nommé sous-lieutenant en mars 1937.

Le 4 juin 1937, à sa demande, il est affecté à la 86e Brigade et participe aux combats de Pozoblanco. Il est alors nommé lieutenant le 15 juin 1937.

Parti en permission en France le 2 octobre, il revient et rejoint Figueras, via Espolla (voir article Passage clandestin des Pyrénées), le 12 novembre 1937.

Selon un rapport d’André Marty, daté du 20 janvier 1939, « en mars-avril au moment de la rupture du front d’Aragon, se trouvait comme officier-adjoint à la délégation des B.I. à Barcelone. Comme officier de service à la délégation des B.I. à Barcelone il a fait preuve d’une grande activité. A partir du mois de Mai 1938 la présence à Barcelone de sa femme (jeune fille espagnole sans éducation politique) (voir biographie Adelaïde ARRANZ ep OSSART) l’a mené progressivement à commettre des erreurs de plus en plus sérieuses. »

A son retour en France, il suit un stage à l’école des Métaux et devient ajusteur-monteur chez MATRA.

La Résistance

Roger Ossart est répertorié sur la liste des résistantes et résistants publiée par le Service Historique de la Défense, dossier administratif référencé GR 16P 451 946.

L’Espagne au cœur

Roger Ossart sera un des animateurs de l’AVER après la libération et travaillera avec Henri ROL-TANGUY (voir la biographie de ce volontaire) à sauvegarder la mémoire des brigadistes et de leur association l’AVER.

Il est un des membres fondateurs du MRN.

Sources

RGASPI (Moscou, F. 545 Op. 2 D. 114).

Gravas, Florence, Le sel de la terre, Ed. Tirésias, 1999.