KARNIKIAN Aristakes : Différence entre versions
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Aristakes Karnikian, de nationalité arménienne, est né en 1904 en Turquie. | Aristakes Karnikian, de nationalité arménienne, est né en 1904 en Turquie. | ||
− | Après un long périple à travers la Turquie, le Liban et la Grèce, il arrive à Marseille dans les années vingt. Après le département de l’Yonne, il s’établit comme tailleur à Paris et ouvre boutique au 110 rue de Rennes. | + | Après un long périple à travers la Turquie, le Liban et la Grèce, il arrive à Marseille dans les années vingt. Après le département de l’Yonne, il s’établit comme tailleur à Paris et ouvre boutique au 110 rue de Rennes (10<sup>e</sup>) . |
En 1937, il est adhérent d’une cellule du PCF de Gentilly. Pour son départ en Espagne, il est « garanti par Grazamieu PC Gentilly ». | En 1937, il est adhérent d’une cellule du PCF de Gentilly. Pour son départ en Espagne, il est « garanti par Grazamieu PC Gentilly ». | ||
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Après avoir franchi illégalement la frontière (voir [[Passage clandestin des Pyrénées]], Aristakes Karnikian arrive à [[Figueras]] le 25 octobre 1937. | Après avoir franchi illégalement la frontière (voir [[Passage clandestin des Pyrénées]], Aristakes Karnikian arrive à [[Figueras]] le 25 octobre 1937. | ||
− | Après le retrait des Brigades Internationales, il est affecté au centre de démobilisation de la 13<sup>e</sup> BI à Torello. Fin janvier 1939, toujours au centre de Torello, il s’inscrit sur une liste de départ pour le Mexique. Il doit | + | Après le retrait des Brigades Internationales, il est affecté au centre de démobilisation de la 13<sup>e</sup> BI à Torello. Fin janvier 1939, toujours au centre de Torello, il s’inscrit sur une liste de départ pour le Mexique. Il doit sûrement passer la frontière dans les premiers jours de février, avant que les troupes franquistes y arrivent. |
Dans les documents des archives des BI, son nom et son prénom sont inversés et mal orthographiés (Aristokes, Aristakis, Karnigan, Karnichian). | Dans les documents des archives des BI, son nom et son prénom sont inversés et mal orthographiés (Aristokes, Aristakis, Karnigan, Karnichian). | ||
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En 1947, il obtient la naturalisation française. | En 1947, il obtient la naturalisation française. | ||
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==Sources== | ==Sources== | ||
Karnikian Moraillon, Sylvain (son petit-fils), échanges de mails (décembre – janvier 2023) | Karnikian Moraillon, Sylvain (son petit-fils), échanges de mails (décembre – janvier 2023) | ||
− | RGASPI (Moscou, F.545. Op. 6. D.44 et D.234.) | + | RGASPI (Moscou, F.545. Op. 6. D. 44 et D. 234.) |
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Version du 9 avril 2023 à 22:18
Aristakes Karnikian, de nationalité arménienne, est né en 1904 en Turquie.
Après un long périple à travers la Turquie, le Liban et la Grèce, il arrive à Marseille dans les années vingt. Après le département de l’Yonne, il s’établit comme tailleur à Paris et ouvre boutique au 110 rue de Rennes (10e) .
En 1937, il est adhérent d’une cellule du PCF de Gentilly. Pour son départ en Espagne, il est « garanti par Grazamieu PC Gentilly ».
L’Espagne
Après avoir franchi illégalement la frontière (voir Passage clandestin des Pyrénées, Aristakes Karnikian arrive à Figueras le 25 octobre 1937.
Après le retrait des Brigades Internationales, il est affecté au centre de démobilisation de la 13e BI à Torello. Fin janvier 1939, toujours au centre de Torello, il s’inscrit sur une liste de départ pour le Mexique. Il doit sûrement passer la frontière dans les premiers jours de février, avant que les troupes franquistes y arrivent.
Dans les documents des archives des BI, son nom et son prénom sont inversés et mal orthographiés (Aristokes, Aristakis, Karnigan, Karnichian).
Le retour
En septembre 1939, il se marie à Paris avec Marguerite Beignet.
Peu après la naissance de leur première fille, il s’engage dans les rangs de l’armée française pour poursuivre le combat contre le fascisme. Fait prisonnier, il est détenu dans des camps puis au Stalag XI A.
En 1947, il obtient la naturalisation française.
Aristakes Karnikian est décédé le 23 octobre 1988 au Neubourg (Normandie).
Sources
Karnikian Moraillon, Sylvain (son petit-fils), échanges de mails (décembre – janvier 2023)
RGASPI (Moscou, F.545. Op. 6. D. 44 et D. 234.)