ARAGER Jacob : Différence entre versions

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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Il est fait prisonnier lors du premier combat de cette Brigade. Boris Guimpel, dans une lettre adressée à sa veuve, écrit :
 
Il est fait prisonnier lors du premier combat de cette Brigade. Boris Guimpel, dans une lettre adressée à sa veuve, écrit :
<blockquote>« Lorsque dans les journées des 24-25 décembre 1936, dans les secteurs de Montoro – Villar del Rio (province de Cordoue), le IX<sup>e</sup> Bataillon  fut encerclé, seuls quelques-uns de ses hommes réussirent à passer le Guadalquivir; les troupes marocaines de Franco massacrèrent blessés et prisonniers. Le docteur Arager fut de ceux-là; blessé au cours de l’engagement, personne ne le revit jamais. »</blockquote/>
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<blockquote>« Lorsque dans les journées des 24-25 décembre 1936, dans les secteurs de Montoro – Villar del Rio (province de Cordoue), le IX<sup>e</sup> Bataillon  fut encerclé, seuls quelques-uns de ses hommes réussirent à passer le Guadalquivir; les troupes marocaines de Franco massacrèrent blessés et prisonniers. Le docteur Arager fut de ceux-là; blessé au cours de l’engagement, personne ne le revit jamais. »</blockquote>
  
 
==Sources==
 
==Sources==

Version actuelle datée du 26 novembre 2023 à 20:04

Jacob Arager est né le 30 avril 1902 à Varsovie (Pologne).

Il a été naturalisé français en septembre 1936.

Docteur en médecine, marié, il demeurait 38 bis, rue de la République à Paris (11e).

L’Espagne

Le docteur Jacob Arager part le 25 novembre 1936.

Il est affecté comme médecin au 9e Bataillon « Sans nom » ou des « Neuf nationalités » de la 14e BI.

Il est fait prisonnier lors du premier combat de cette Brigade. Boris Guimpel, dans une lettre adressée à sa veuve, écrit :

« Lorsque dans les journées des 24-25 décembre 1936, dans les secteurs de Montoro – Villar del Rio (province de Cordoue), le IXe Bataillon fut encerclé, seuls quelques-uns de ses hommes réussirent à passer le Guadalquivir; les troupes marocaines de Franco massacrèrent blessés et prisonniers. Le docteur Arager fut de ceux-là; blessé au cours de l’engagement, personne ne le revit jamais. »

Sources

MRN (Archives de l'AVER)

David Diamant, Combattants juifs dans l’armée républicaine espagnole, Ed. Renouveau, 1979h