EBNER Albert : Différence entre versions

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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Célibataire, il demeurait 8, rue de Champré à Metz (Moselle).
 
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Albert Ebner arrive en Espagne le 15 décembre 1936. Affecté à la Compagnie de Mitrailleuses du <10 sup<e</sup>Bataillon de la 14e BI, il participe à la [[Bataille de Lopera]], la [[Défense de Madrid]] (il cite le combat de Las Rozas) ainsi qu’aux combats sur le [[front du Jarama]]. Lors de cette dernière offensive, il est blessé à la tête le 20 février, et va être hospitalisé pendant 50 jours à l’hôpital de Saelices. Rétabli, Albert Ebner rejoint son unité qui, entre temps, a pris l’appellation de [[Bataillon Domingo Germinal]].  
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Albert Ebner arrive en Espagne le 15 décembre 1936. Affecté à la Compagnie de Mitrailleuses du 10<sup>e</sup> Bataillon de la 14e BI, il participe à la [[Bataille de Lopera]], la [[Défense de Madrid]] (il cite le combat de Las Rozas) ainsi qu’aux combats sur le [[front du Jarama]]. Lors de cette dernière offensive, il est blessé à la tête le 20 février, et sera hospitalisé pendant 50 jours à l’hôpital de Saelices. Rétabli, Albert Ebner rejoint son unité qui, entre temps, a pris l’appellation de [[Bataillon Domingo Germinal]].  
  
Bénéficiaire d’une permission en France, il repasse la frontière, via Espolla (voir [[Passage clandestin des Pyrénées]]), et arrive à [[Figueras]] le 25 novembre 1937. Il participe à la [[Bataille de l’Ebre]]. Sa dernière affectation était dans les fortifications, à la 45<sup>e</sup> Division.
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Bénéficiaire d’une permission en France, il repasse la frontière, via Espolla (voir [[Passage clandestin des Pyrénées]]), et arrive à [[Figueras]] le 25 novembre 1937. Il participe à la [[Bataille de l’Ebre]]. Sa dernière affectation est dans les fortifications, à la 45<sup>e</sup> Division.
 
   
 
   
 
Dans le formulaire de démobilisation, qu’il remplit le 7 novembre 1938, Albert Ebner affirme avoir lu les 13 points du Gouvernement d’Union Nationale de [[Negrin]] et les approuve. Interrogé sur la politique du front populaire en Espagne il répond : <blockquote> « Elle est basée sur de bonnes principes et doit être suivie par tous les espagnoles antifascistes » </blockquote >. Quant à celle sur les Brigades Internationales il explique qu' : <blockquote> « elles ont été le rouage de l’organisation militaire en Espagne et un symbole d’unité pour tous les véritables antifascistes espagnoles » : </blockquote>  
 
Dans le formulaire de démobilisation, qu’il remplit le 7 novembre 1938, Albert Ebner affirme avoir lu les 13 points du Gouvernement d’Union Nationale de [[Negrin]] et les approuve. Interrogé sur la politique du front populaire en Espagne il répond : <blockquote> « Elle est basée sur de bonnes principes et doit être suivie par tous les espagnoles antifascistes » </blockquote >. Quant à celle sur les Brigades Internationales il explique qu' : <blockquote> « elles ont été le rouage de l’organisation militaire en Espagne et un symbole d’unité pour tous les véritables antifascistes espagnoles » : </blockquote>  
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D’autres mentions sont faites à son sujet sur des notes référencées « voir ar. Français N.3-44 », « voir Français 5-62 » puis enfin « voir ar. Français N.3-40 ». Ces documents n’ont pas été trouvés actuellement.
 
D’autres mentions sont faites à son sujet sur des notes référencées « voir ar. Français N.3-44 », « voir Français 5-62 » puis enfin « voir ar. Français N.3-40 ». Ces documents n’ont pas été trouvés actuellement.
  
Albert Ebner fait partie du convoi de brigadistes (région Est) rapatriés d’Espagne le 12 novembre 1938 et qui arrive à la [[Gare d’Austerlitz]] le 13 novembre 1938.  
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Albert Ebner fait partie du convoi de brigadistes (région Est) rapatriés d’Espagne le 12 novembre 1938 et qui arrive à la [[Gare d’Austerlitz]] le 13.  
 
==Sources==
 
==Sources==
 
[[AVER]], (MRN, archives de l’AVER, carton 28 bis) - RGASPI (Moscou, F. 545. Op.6. D.1175 et Op. 6.  D.44 et D.1038).
 
[[AVER]], (MRN, archives de l’AVER, carton 28 bis) - RGASPI (Moscou, F. 545. Op.6. D.1175 et Op. 6.  D.44 et D.1038).
 
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 40 à 50 ans]] [[Catégorie: Formation Militaire : Infanterie]] [[Catégorie: Cuisinier]] [[Catégorie: CGT]] [[Catégorie: Célibataire]]  [[Catégorie: Metz]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Décembre 1936]] [[Catégorie: 14e BI]] [[Catégorie: Blessés]]
 
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 40 à 50 ans]] [[Catégorie: Formation Militaire : Infanterie]] [[Catégorie: Cuisinier]] [[Catégorie: CGT]] [[Catégorie: Célibataire]]  [[Catégorie: Metz]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Décembre 1936]] [[Catégorie: 14e BI]] [[Catégorie: Blessés]]

Version actuelle datée du 21 juin 2024 à 12:52

Albert Ebner, né en 1896, avait fait son service militaire dans l’Infanterie.

Cuisinier de profession, il était syndiqué à la CGT. Il parlait allemand et français.

Célibataire, il demeurait 8, rue de Champré à Metz (Moselle).

Espagne

Albert Ebner arrive en Espagne le 15 décembre 1936. Affecté à la Compagnie de Mitrailleuses du 10e Bataillon de la 14e BI, il participe à la Bataille de Lopera, la Défense de Madrid (il cite le combat de Las Rozas) ainsi qu’aux combats sur le front du Jarama. Lors de cette dernière offensive, il est blessé à la tête le 20 février, et sera hospitalisé pendant 50 jours à l’hôpital de Saelices. Rétabli, Albert Ebner rejoint son unité qui, entre temps, a pris l’appellation de Bataillon Domingo Germinal.

Bénéficiaire d’une permission en France, il repasse la frontière, via Espolla (voir Passage clandestin des Pyrénées), et arrive à Figueras le 25 novembre 1937. Il participe à la Bataille de l’Ebre. Sa dernière affectation est dans les fortifications, à la 45e Division.

Dans le formulaire de démobilisation, qu’il remplit le 7 novembre 1938, Albert Ebner affirme avoir lu les 13 points du Gouvernement d’Union Nationale de Negrin et les approuve. Interrogé sur la politique du front populaire en Espagne il répond :

« Elle est basée sur de bonnes principes et doit être suivie par tous les espagnoles antifascistes »

. Quant à celle sur les Brigades Internationales il explique qu' :

« elles ont été le rouage de l’organisation militaire en Espagne et un symbole d’unité pour tous les véritables antifascistes espagnoles » :

D’autres mentions sont faites à son sujet sur des notes référencées « voir ar. Français N.3-44 », « voir Français 5-62 » puis enfin « voir ar. Français N.3-40 ». Ces documents n’ont pas été trouvés actuellement.

Albert Ebner fait partie du convoi de brigadistes (région Est) rapatriés d’Espagne le 12 novembre 1938 et qui arrive à la Gare d’Austerlitz le 13.

Sources

AVER, (MRN, archives de l’AVER, carton 28 bis) - RGASPI (Moscou, F. 545. Op.6. D.1175 et Op. 6. D.44 et D.1038).