BARDON René : Différence entre versions
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<blockquote>"Lors de l'évacuation de Gandesa assura le repli des camarades, avec son camion; ce ne fut que blessé lui aussi qu'il dut abandonner son camion hors d'usage et revint à pied par la montagne avec ses camarades."</blockquote> | <blockquote>"Lors de l'évacuation de Gandesa assura le repli des camarades, avec son camion; ce ne fut que blessé lui aussi qu'il dut abandonner son camion hors d'usage et revint à pied par la montagne avec ses camarades."</blockquote> | ||
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Version actuelle datée du 13 janvier 2018 à 23:48
René Bardon est né le 2 octobre 1912 à Ivry-sur-Seine.
Après des études primaires, il a fait son service militaire pendant deux ans du 13 février 1931 au 13 février 1933 au 125e escadron auto de réserve générale à Dieuze en Moselle, comme brigadier.
Chauffeur-livreur, il était membre du PCF depuis 1930.
Lors de son départ pour l'Espagne, il était célibataire et habitait 66, avenue Aristide Briand à Pavillon-sous-Bois (Seine).
L'Espagne
René Bardon arrive en Espagne le 26 novembre 1936. Il est affecté à la 1ère Compagnie du 11e Bataillon (Louise Michel) de la 13e BI, comme chauffeur-brancardier. Avec cette brigade, il participe aux combats de Teruel (décembre 1936-janvier 1937), puis à ceux du front de Malaga (février-mars 1937) et de Brunete (juillet 1937).
Le 9 août, après la dissolution de cette brigade, il est affecté à la 14e BI. Il prend part aux combats du front de Santa Maria de la Alameda (juillet-septembre 1937), Cuesta de la Reina (octobre 1937). Il est blessé lors de l' Offensive franquiste d’Aragon. Il est cité dans le journal de la 14e BI, Le volontaire de la Liberté du 1er mai 1938 :
"Lors de l'évacuation de Gandesa assura le repli des camarades, avec son camion; ce ne fut que blessé lui aussi qu'il dut abandonner son camion hors d'usage et revint à pied par la montagne avec ses camarades."
Il a bénéficié d’une permission de 13 jours en France.
Le comité du parti de la brigade sous les signatures de Lucien BIGOURET (voir la biographie de ce volontaire) et François apporte les commentaires suivants, le 29 octobre 1938 :
« s’est montré courageux comme chauffeur, a été blessé à la retraite de Caspe et a toujours fait son service consciencieusement » « Bon camarade doué d’un excellent moral » « Très estimé de ses camarades ».
Son nom figure sur l’inventaire général de la cartothèque du 5 mai 1938, n° 224 avec l’appréciation « BAO ».
Source
RGASPI (BDIC, Mfm 880/4, 545.6.1064)
Le Volontaire de la liberté (N° 40 du 1er mai 1938)
