MARTELLI Jean

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
Révision datée du 12 décembre 2017 à 23:13 par Ramon (discussion | contributions) (Page créée avec « Jean Martelli est né le 4 novembre 1910, à Santa Reparata (Corse). Après l’école primaire, de 14 à 17 ans, il devient apprenti forgeron avec son père. Il travai... »)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Sauter à la navigation Sauter à la recherche

Jean Martelli est né le 4 novembre 1910, à Santa Reparata (Corse).

Après l’école primaire, de 14 à 17 ans, il devient apprenti forgeron avec son père.

Il travaille aux Entreprises Maritimes de Toulon qui employaient 300 ouvriers. Il gagnait 52,50 francs par jour.

Il s’intéresse à la vie sociale et politique « par les grèves ». Le 15 juin 1936, il adhère à la CGT et devient ouvrier délégué.

Célibataire, il demeurait à Toulon.

L’Espagne

Jean Martelli arrive en Espagne le 20 juillet 1937.

Du 20 juillet au 26 novembre 1937, il est affecté à l’Usine N°1 d’Albacete.

Du 30 novembre 1937 au 5 janvier 1938, il fait partie du 11e Bon.

Il sera du 5 janvier au mois d’avril 1938 au Bataillon Commune de Paris, puis Bataillon André Marty. En avril, il est muté 8 jours à la Compagnie des Zapadores (voir article Discipline et Mutation) pour une période de 8 jours pour « Abandon de poste » (OJ du 10 avril). Il considère cette sanction injuste, car il s’est « absenté quelques heures ». Il est ensuite réaffecté au Bataillon André Marty (OJ du 17 avril) jusqu’au 22 septembre 1938 (jour du retrait des fronts des Brigades Internationales).

Il a combattu pendant 11 mois sur les fronts de Valdemorillo, Caspe (Offensive franquiste d’Aragon) et de l’Ebre comme soldat, responsable de groupe ou de peloton.

En Espagne, il a adhéré au PCE Dans le formulaire de rapatriement, qu’il remplit le 8 novembre 1938, il dit connaître « passablement » les 13 point du Gouvernement d’Union nationale de Negrin. Il les a étudiés « un peu » et il pense « qu’ils sont très justes ».

Un rapport, non daté ni signé, souligne sa « très bonne conduite au front et à l’arrière ; a toujours donné satisfaction à ses chefs depuis son arrivée en 1936 [sic 1937]. il a l’intention d’adhérer au parti. »

Lucien BIGOURET, responsable du Parti, souligne « sa conduite exemplaire dans les combats – a assisté à toutes les réunions de sa cellule et a fait preuve de discipline dans les exécutions des consignes du parti. » « sa conduite a été excelente à tout point de vue. ». Il est «  estimé par ses camarades » Il lui trouve toutefois un défaut : « pas assez énergique envers les mauvais camarades. »

Il fait partie du convoi de volontaires, du 12 novembre 1938 (n°81), rapatriés vers la région du Sud-est.

Sources

AVER (MRN, archives de l’AVER, carton 28 bis))

RAGASPI (Moscou, F545. Op6. D 1304.)