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+ | Son secrétaire général, Auguste Delaune, organise la participation de la France. | ||
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+ | Le coup d’état de Franco du 18 juillet empêcha la tenue de ces jeux. | ||
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+ | Dès les premières heures du soulèvement des sportifs, venus pour ces jeux, participèrent aux combats. C’est ainsi que les sportifs italiens Jacod et Renati participèrent à l’occupation de l’hôtel Colon. Deux athlètes français furent blessés. Selon l’historien espagnol A. Castells, entre 170 et 300 sportifs s’engagèrent dans les milices. C’étaient les premiers volontaires, précurseurs des Brigades Internationales. | ||
+ | ==Références== | ||
+ | Andreu Castells, ''Las Brigadas Internacionales de la guerra de España'', Ariel, Barcelona, 1974. | ||
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+ | Pascal Ory, ''La belle illusion : Culture et politique sous le signe du Front populaire (1935-1938)'', Biblis, n° 139, 2016. | ||
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Version actuelle datée du 4 février 2018 à 18:02
LA FSGT (Fédération Sportive et Gymnique du Travail) et la Guerre d’Espagne
Créée en 1934, elle est la fusion de la Fédération Sportive du Travail (FST) et de l’Union des Sociétés Sportives et Gymniques du Travail (USSGT). Elle s’inscrit dans la dynamique du front Populaire et de la réunification syndicale (CGTU et CGT).
Elle s’engage contre les jeux olympiques de Berlin, au nom d’une éthique sportive (respect de l’idéal olympique et contre les jeux « spectacles »), et propose son transfert dans un pays démocratique en 1935. Elle soutient l’initiative de la FCDO (Federacion Cultural Deportiva Obrera) espagnole d’organiser des jeux à Barcelone : l’Olimpiada Popular (Olympiade Populaire) qui devait se dérouler du 19 au 26 juillet 1936 à Barcelone. Son secrétaire général, Auguste Delaune, organise la participation de la France.
Le coup d’état de Franco du 18 juillet empêcha la tenue de ces jeux.
Dès les premières heures du soulèvement des sportifs, venus pour ces jeux, participèrent aux combats. C’est ainsi que les sportifs italiens Jacod et Renati participèrent à l’occupation de l’hôtel Colon. Deux athlètes français furent blessés. Selon l’historien espagnol A. Castells, entre 170 et 300 sportifs s’engagèrent dans les milices. C’étaient les premiers volontaires, précurseurs des Brigades Internationales.
Références
Andreu Castells, Las Brigadas Internacionales de la guerra de España, Ariel, Barcelona, 1974.
Pascal Ory, La belle illusion : Culture et politique sous le signe du Front populaire (1935-1938), Biblis, n° 139, 2016.
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