TAVERNIER René

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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René Tavernier est né le 16 mai 1911 à Hazebrouck (Nord) où il a par la suite résidé 12, rue de Lille.

Il était ajusteur aux aciéries d’Isbergues.

Il parlait français et flamand.

René Tavernier entre au PC en novembre 1937, après avoir appartenu à l’Action française entre 1936 et 1937. Il est bénéficiaire de l’allocation de l’Armée du Salut pour son service militaire dans la marine de guerre dans les colonies durant quatre ans. Il a été traduit devant un conseil de guerre qui l’a condamné à 10 mois de prison avec sursis.

L’Espagne

Après avoir franchi illégalement le frontière (voir Passage clandestin des Pyrénées, René Tavernier arrive, via Massenet, à Figueras le 1er février 1938.

Lors du transfert d’Albacete à Madrid, les onze et douze février 1938, il s’enivre et participe aux incidents qui se produisent à Tembleque et à Madrid. Arrêté par les carabiniers du Quartier de Pilar de Zaragoza de Madrid, une note indique qu’« à l’interrogatoire, [il] a l’œil droiett poché » et qu’il « reconnaît s’être enivré à Madrid » mais qu’il ne « se souvient de rien ». La conclusion tombe : « Ayant participé à la bagarre, élément alcoolique (voir Boisson), ne peut appartenir à notre brigade. » Sa condamnation antérieure par le conseil de guerre n’a pas joué non plus en sa faveur. Il rejoint néanmoins les rangs des BI, dès février selon lui, et plus particulièrement ceux de la 4e compagnie du bataillon Commune de Paris de la 14e BI, comme soldat mitrailleur et voltigeur et il participe aux combats de Caspe, Gandesa (Offensive franquiste d’Aragon) et à ceux de la Bataille de l’Ebre

Une note du PCE du 21 octobre 1938 signée de Lucien BIGOURET, responsable du parti pour la brigade, juge que sa conduite en leur sein a été passable, qu’il n’a pris aucune responsabilité et qu’il s’est montré paresseux, ne s’intéressant pas à la vie politique et laissant travailler les autres », concluant qu’il « pourrait faire beaucoup mieux ». Décision est prise de « ne pas se servir de lui ».

Sources

RGASPI (Moscou F.545 Op.6. D.36 et D.1415)‎